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Refus d’encadrer les élections : un maire dénonce « harcèlements » et « intimidations »

Refus d’encadrer les élections : un maire dénonce « harcèlements » et « intimidations »

Rachid Oudali, maire de la commune de Bouzeguene, dans la wilaya de Tizi Ouzou, a dénoncé, ce dimanche 22 septembre, les « harcèlements » et les « intimidations » dont sont victimes, selon lui, les fonctionnaires de sa mairie suite à son refus de procéder à la révision des listes électorales.

Après avoir adressé un courrier au président de la commission administrative des élections de la commune de Bouzeguene, l’informant de son boycott de l’opération de révision des listes électorales, l’édile affirme avoir reçu la visite d’un magistrat.

« Suite à mon courrier adressé au président de la commission administrative des élections de la commune de Bouzeguene stipulant mon refus catégorique la révision des listes électorales, un magistrat chargé de la commission administrative électorale s’est déplacé aujourd’hui à Bouzeguene et a fait un P.V de constat », écrit-il sur Facebook, avant de réitérer son refus d’organiser les élections.

« Je refuse toute implication des fonctionnaires de la mairie de Bouzeguene dans ce scrutin illégitime rejeté par la population et par le peuple. Je dénonce encore une fois les harcèlements et les intimidations dont sont victimes les fonctionnaires de la mairie de Bouzeguene et je leur apporte tout mon soutien », ajoute-t-il.

L’opération de révision, en prévision de la présidentielle du 12 décembre, a débuté ce dimanche et elle durera jusqu’au 6 octobre.

Vendredi 20 septembre, les maires de 20 communes de la wilaya de Béjaia, ont annoncé leur refus d’organiser l’élection présidentielle qui aura lieu le 12 décembre. Dans une déclaration rendue publique, ils ont en effet réitéré leur rejet de mettre en place les modalités techniques pour l’organisation des élections présidentielles du 12 décembre 2019 qu’ils ont qualifiée de « mascarade électorale ».

À l’instar du maire de Bouzeguene, les élus se sont élevés contre les multiples pressions de l’administration sur les secrétaires généraux des communes afin de les obliger à s’impliquer dans ce processus électoral. « Aucune autorité ne peut se substituer aux élus du peuple et (nous) attestons que nous ferons tout pour empêcher le déroulement de ces élections qui ne sont en réalité qu’une émanation du pouvoir », ont-ils prévenu.

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