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Refus du MSP de participer à la présidentielle : Makri explique les raisons

Refus du MSP de participer à la présidentielle : Makri explique les raisons

Abderrazak Makri a défendu ce dimanche 29 septembre le choix du MPS de ne pas prendre part au prochain scrutin. Il a souligné que tous les militants et les cadres du parti assumeront la responsabilité de cette décision car ils sont conscients qu’il s’agit de la meilleure option en l’absence d’opportunité pour une concurrence saine et des conditions de transparence.

Lors d’une conférence de presse animée au siège du parti à Alger, au lendemain de la tenue du conseil consultatif qui a pris la décision de boycotter la présidentielle, Abderrazak Makri a justifié la décision de son parti en rappelant qu’il n’est pas contre l’idée des élections dans la mesure « où la majorité des Algériens y voient une issue, particulièrement ceux qui sont lassés du statu quo car ne voyant aucun indice pour le changement ».

« Pour le principe, nous soutenons l’organisation des élections présidentielles comme tous les Algériens, mais il n’y a aucune évolution permettant de s’assurer qu’elles vont permettre une réelle compétition après que toutes les chances d’un consensus national souhaité par le mouvement populaire aient été interrompues. Aussi, nous sommes entrés dans une nouvelle période d’incertitude et nous ne sommes pas soulagés pour prendre part aux élections », a-t-il ajouté.

Cinq « indices » ont contribué à la décision du parti, selon M. Makri : « Absence de volonté politique en faveur d’une transition démocratique», « attachement aux symboles de l’ancien régime », « détermination et poursuite du mouvement populaire », « incapacité de l’opposition à se rassembler » et « mutations au niveau mondial et crainte d’une grave crise économique pouvant frapper le pays à partir de la fin de 2021 ».

Dans le même contexte, Abderrazak Makri n’a pas manqué d’exprimer son étonnement face au maintien du gouvernement de Noureddine Bedoui. « C’est un indicateur de la persistance de la même mentalité qui prévalait au sein du pouvoir », soutient-il. « Si le Premier ministre était parti, cela aurait peut-être influé sur la décision du Conseil consultatif, mais son maintien nous a convaincus que rien ne changera », a-t-il précisé.

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