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Reprise des vols internationaux d’Air Algérie : Lazhar Hani précise

Reprise des vols internationaux d’Air Algérie : Lazhar Hani précise

Air Algérie a repris les vols domestiques depuis le 6 décembre et les vols de rapatriement deux jours avant, le vendredi 4 décembre, mais pour les vols internationaux, elle doit attendre encore.

La compagnie aérienne nationale n’est toujours pas autorisée à reprendre les vols commerciaux internationaux, suspendus depuis la mi-mars dans le cadre des mesures prises par l’Algérie pour endiguer la propagation de la pandémie de Covid-19.

Le ministère des Transports n’a fixé aucune date pour cette reprise. La décision ne dépend même pas de lui. « Pour les vols internationaux, cela ne fait pas partie des prérogatives du ministère des Transports, mais plutôt des hautes autorités du pays qui vont prendre une décision dans ce domaine », a rappelé, ce lundi 14 décembre, le ministre des Transports Lazhar Hani au Forum de la Radio nationale.

Il a rappelé la reprise des vols de rapatriement pour le retour des Algériens bloqués à l’étranger, mais « résidents en Algérie ».

Air Algérie durement impactée par la crise du Covid-19

Le 5 décembre, au lendemain de la reprise des vols de rapatriement d’Air Algérie, le ministère des Transports avait rappelé dans un communiqué que les vols commerciaux internationaux de et vers l’Algérie « demeuraient suspendus jusqu’à nouvel ordre ».

Le département de Lazhar Hani avait expliqué que les vols au programme d’Air Algérie « concernaient seulement le rapatriement des citoyens bloqués à l’étranger, mais pas les vols commerciaux pour lesquels les hautes autorités n’ont pris aucune décision, et demeurent ainsi suspendus jusqu’à nouvel ordre ».

La suspension des vols internationaux, qui a constitué l’essentiel de l’activité d’Air Algérie, a mis la compagnie aérienne nationale dans une situation financière difficile, avec des « pertes de près de 40 milliards de dinars » (plus de 300 millions de dollars), selon le ministre des Transports.

« Ce sont des pertes énormes. Que peut faire l’État ? Il peut prendre en charge les salaires, les frais de maintenance, mais il ne peut pas couvrir les pertes », a dit M. Hani.

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