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Rohingyas : sanctions canadiennes contre un général birman

Rohingyas : sanctions canadiennes contre un général birman

Le gouvernement canadien a annoncé vendredi des sanctions à l’encontre d’un haut gradé birman pour son rôle présumé dans « la violence et les persécutions » visant les Rohingyas, une minorité musulmane victime d’épuration ethnique selon les Nations unies.

Le major-général Maung Maung Soe a eu « un rôle déterminant (…) dans la violation des droits de la personne à l’encontre des Rohingyas en Birmanie, ainsi que dans la violence et les persécutions qui ont forcé plus de 688.000 Rohingyas à fuir leur pays », a affirmé le ministère canadien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Ces sanctions vont du gel des avoirs détenus par Maung Maung Soe au Canada à son interdiction de territoire.

« Le Canada ne restera pas impassible devant les crimes contre l’humanité commis contre les Rohingyas », a déclaré Chrystia Freeland, chef de la diplomatie canadienne. « Ceux qui sont responsables de ces atrocités doivent rendre des comptes ».

La Birmanie est accusée d’épuration ethnique par les Nations unies depuis le déclenchement fin août d’une opération militaire à la suite d’attaques de rebelles rohingyas. Près de 690.000 musulmans rohingyas vivant dans cette région se sont réfugiés au Bangladesh.

L’armée et des milices bouddhistes sont accusées de multiples exactions: viols, torture, meurtres, incendies de villages ensuite rasés.

Les Etats-Unis ont imposé en décembre 2017 des sanctions contre Maung Maung Soe, ancien chef du commandement ouest de l’armée birmane.

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