Rafik Tadjer
1 minutes de lecture
1 minutes de lecture
Des drames sont quotidiennement enregistrés sur les routes algériennes, causés souvent par le facteur humain. Outre le non-respect du code de la route, certains conducteurs ont parfois un comportement criminel sur la route.
Le ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et des Transports, Saïd Sayoud a été lui-même témoin d’un tel comportement. À Batna, où il a procédé mardi à l’installation du nouveau wali, le ministre a partagé ce qu’il a vu de ses propres yeux.
A lire aussi : Inscription à la vaccination anti-Covid : prenez rendez-vous en ligne
Sayoud a raconté que, alors qu’il était sur l’autoroute à bord d’un véhicule de l’État, sans préciser dans quelle wilaya, il a vu un conducteur vêtu seulement d’ « un short et d’un débardeur, son pied posé sur le tableau de bord, le téléphone collé à l’oreille et il conduisait à une folle vitesse ».
« En short et débardeur, le téléphone collé à l’oreille… »
« Ça, c’est un criminel. Ces comportements doivent absolument disparaître », a-t-il tonné. Sayoud est doublement concerné par la sécurité routière en étant depuis septembre dernier à la fois ministre de l’Intérieur et des Transports
A lire aussi : Algérie : révélations glaçantes sur le drame du bus de Oued El Harrach
Le ministre a raconté la scène en évoquant le nouveau Code de la route examiné dimanche dernier en Conseil des ministres. Le président de la République a répondu aux demandes de la sûreté nationale et de la gendarmerie nationale, d’abord pour leur renforcement en personnel et leur fourniture en équipements nécessaires, a indiqué Saïd Sayoud.
Le nouveau Code de la route en projet prend en compte toute la chaîne liée à la circulation routière : les auto-écoles, les conducteurs, les véhicules et les forces de l’ordre.
A lire aussi : Algérie : publication inédite des photos de trafiquants de drogue
Le président de la République a salué son contenu qui comprend des « mesures rigoureuses » et « complètes » visant à réduire les accidents de la route en Algérie. Plus de 50 nouvelles mesures ont été introduites.
