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RSF dénonce « de fortes perturbations sur le réseau internet » et sur « les réseaux sociaux »

RSF dénonce « de fortes perturbations sur le réseau internet » et sur « les réseaux sociaux »

L’ONG Reporters sans frontières (RSF) a affirmé être « alarmée » ce lundi 25 février par « la répression » menée par les autorités algériennes sur les journalistes et médias tentant de couvrir les manifestations populaires débutées le 22 février dernier.

« Depuis le 22 février 2019, les autorités algériennes mettent tout en oeuvre pour museler les journalistes et les médias qui veulent témoigner des grandes manifestations qui secouent le pays », affirme RSF dans un communiqué publié ce lundi sur son site internet.

« Plusieurs journalistes ont été empêchés de couvrir, voire pour certains, ont été violemment agressés par les agents de police. Des journalistes, qui préfèrent garder l’anonymat craignant pour leur sécurité, ont été interpellés dans le centre-ville d’Alger et se sont vu confisquer leur matériel. Face à la pression des forces de l’ordre, d’autres ont dû supprimer leurs photos », dénonce l’ONG.

« Reporters sans frontières est alarmée par cette répression que vit la presse algérienne qui ne fait que témoigner de l’actualité politique de son pays », a déclaré Souhaieb Khayati, directeur du bureau Afrique du Nord de RSF, cité par le communiqué. « Les autorités algériennes ne se contentent plus des innombrables pressions économiques et judiciaires sur les journalistes et les médias. Désormais, ils agressent, arrêtent les journalistes et empêchent les informations de circuler », a-t-il ajouté.

« Nous demandons aux autorités de cesser d’entraver le travail des journalistes et des médias qui ne font que leur travail d’information et participent au débat public sur un événement majeur de la politique algérienne », a affirmé le responsable.

« Par ailleurs, RSF a constaté de fortes perturbations sur le réseau internet et l’accès aux réseaux sociaux est très difficile depuis le 21 février 2018, empêchant ainsi l’information de circuler. Dans un communiqué Algérie Telecom a démenti être à l’origine des coupures », indique l’ONG. L’Algérie est à la 136e place sur 180 au Classement mondial de la liberté de la presse 2018 de RSF.

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