
Dans une déclaration à TSA, la députée écologiste des Hauts-de-Seine, répond à Noëlle Lenoir, ex-ministre française, et présidente du Comité de soutien de Boualem Sansal, qui a tenté d’atténuer ses propos polémiques sur les Algériens de France.
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Le 15 août, sur CNews, elle a déclaré : « Vous avez des millions d’Algériens qui présentent des risques majeurs, qui peuvent sortir un couteau dans le métro, dans une gare, dans la rue, n’importe où, ou prendre une voiture pour rentrer dans une foule… »
« L’Algérie comme adversaire irréductible de la France… »
Des propos qui ont soulevé un tollé en France. La députée Sabrina Sebaihi, SOS Racisme et l’Union Algérienne ont annoncé des dépôts de plainte contre cette ancienne ministre des Affaires européennes.
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Mercredi 20 août, la concernée a publié un communiqué pour dire qu’il « fallait entendre des milliers et non millions des Algériens ». Elle affirmait qu’elle visait des OQTF, tout en maintenant ses accusations. Ses soutiens ont aussitôt volé à son secours, en accusant Alger d’orchestrer une campagne de haine contre elle, sans convaincre.
« Elle se rattrape en disant qu’elle parlait des OQTF mais sa tirade raciste visait l’ensemble des algériens », lui répond Sabrina Sebaihi, qui est vice-présidente du groupe d’amitié France – Algérie à l’assemblée nationale française. « Depuis des mois on assiste à une obsession de l’Algérie matin, midi et soir. Et tout cela n’a rien avoir avec l’affaire Boualem Sansal », dénonce-t-elle.
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Sabrina Sebaihi affirme que « c’est une campagne orchestrée par l’extrême droite et utilisée par Bruno Retailleau comme marche pied vers le pouvoir », avec « l’Algérie comme adversaire irréductible de la France et derrière, la figure du musulman comme ennemi ».
Partisan de la ligne dure avec Alger, le ministre français de l’Intérieur est accusé par de nombreuses personnalités et parties en France, et en Algérie, d’être en partie responsable de la dégradation des relations franco-algériennes qui sont plongées dans une crise inédite depuis plus d’une année.