France – Algérie : Sabrina Sebaihi recadre Noëlle Lenoir et accuse Bruno Retailleau
Direct Live Search
Search

Sabrina Sebaihi : Retailleau utilise « l’Algérie comme marchepied vers le pouvoir »

La députée écologiste Sabrina Sebaihi répond à Noëlle Lenoir et reproche au ministre de l’Intérieur d’utiliser l’Algérie comme marchepied électoral.

Sabrina Sebaihi : Retailleau utilise « l’Algérie comme marchepied vers le pouvoir »
Source : Facebook Bruno Retailleau
Ali Idir
Durée de lecture 2 minutes de lecture
Suivez nous sur Google News
Suivez nous Google News
Temps de lecture 2 minutes de lecture
La députée écologiste Sabrina Sebaihi recadre l’ex-ministre Noëlle Lenoir et ses soutiens, et accuse le ministre de l’Intérieur français Bruno Retailleau d’utiliser l’Algérie comme « marchepied vers le pouvoir ».

Dans une déclaration à TSA, la députée écologiste des Hauts-de-Seine, répond à Noëlle Lenoir, ex-ministre française, et présidente du Comité de soutien de Boualem Sansal, qui a tenté d’atténuer ses propos polémiques sur les Algériens de France.

A lire aussi : Visas diplomatiques : l’Algérie accuse la France de « mauvaise foi »

Le 15 août, sur CNews, elle a déclaré : « Vous avez des millions d’Algériens qui présentent des risques majeurs, qui peuvent sortir un couteau dans le métro, dans une gare, dans la rue, n’importe où, ou prendre une voiture pour rentrer dans une foule… »

« L’Algérie comme adversaire irréductible de la France… »

Des propos qui ont soulevé un tollé en France. La députée Sabrina Sebaihi, SOS Racisme et l’Union Algérienne ont annoncé des dépôts de plainte contre cette ancienne ministre des Affaires européennes.

A lire aussi : Imane Khelif dément sa retraite et accuse son ex-manager de trahison

Mercredi 20 août, la concernée a publié un communiqué pour dire qu’il « fallait entendre des milliers et non millions des Algériens ». Elle affirmait qu’elle visait des OQTF, tout en maintenant ses accusations. Ses soutiens ont aussitôt volé à son secours, en accusant Alger d’orchestrer une campagne de haine contre elle, sans convaincre.

« Elle se rattrape en disant qu’elle parlait des OQTF mais sa tirade raciste visait l’ensemble des algériens », lui répond Sabrina Sebaihi, qui est vice-présidente du groupe d’amitié France – Algérie à l’assemblée nationale française.  « Depuis des mois on assiste à une obsession de l’Algérie matin, midi et soir. Et tout cela n’a rien avoir avec l’affaire Boualem Sansal », dénonce-t-elle.

A lire aussi : L’Algérie instaure un triple contrôle des importations

Sabrina Sebaihi affirme que « c’est une campagne orchestrée par l’extrême droite et utilisée par Bruno Retailleau comme marche pied vers le pouvoir », avec « l’Algérie comme adversaire irréductible de la France et derrière, la figure du musulman comme ennemi ».

Partisan de la ligne dure avec Alger, le ministre français de l’Intérieur est accusé par de nombreuses personnalités et parties en France, et en Algérie, d’être en partie responsable de la dégradation des relations franco-algériennes qui sont plongées dans une crise inédite depuis plus d’une année.

TSA +