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Sahara occidental : les États-Unis pour des « négociations politiques »

Sahara occidental : les États-Unis pour des « négociations politiques »

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a appelé le secrétaire général des Nations Unis Antonio Guterres à désigner un envoyé spécial de l’Onu au Sahara occidental, soulignant le soutien des États-Unis pour des « négociations politiques ».

« Sur le Sahara occidental, le secrétaire Blinken a souligné le soutien des États-Unis aux négociations politiques et a exhorté le secrétaire général à accélérer la nomination d’un envoyé personnel », indique le porte-parole du département d’État américain, Ned Price, dans un communiqué publié en marge de la réunion virtuelle entre Antony Blinken et Antonio Guterres.

L’administration du nouveau président américain Joe Biden avait annoncé avant de prendre fonction qu’elle allait « examiner » certains des accords conclus par la précédente administration du président Donald Trump dans le cadre du processus de normalisation des relations diplomatiques d’Israël avec certains pays.

« Nous nous félicitons des nouvelles mesures prises par le Maroc pour améliorer ses relations avec Israël. La relation Maroc-Israël aura des avantages à long terme pour les deux pays », avait pour sa part affirmé Ned Price lors d’un point presse en février dernier.

« Nous continuerons d’appuyer le processus de l’Onu visant à mettre en œuvre une solution juste et durable à ce différend de longue date, le différend au Maroc », avait indiqué le porte-parole du département d’État américain.

« Nous soutiendrons également le travail de la mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental pour surveiller le cessez-le-feu et prévenir la violence dans la région », a souligné Ned Price.

Sur ce point, le porte-parole du département d’État américain avait précisé que le soutien américain à la mission de la Minurso se limite au travail effectué sur le terrain, à savoir « surveiller le cessez-le-feu et prévenir la violence dans la région », et non à l’organisation d’un référendum.

« Le secrétaire Blinken a accueilli favorablement le nouveau gouvernement intérimaire d’unité nationale en Libye, a souligné l’importance des élections nationales en décembre de cette année et la nécessité du départ des forces étrangères, et s’est engagé à soutenir pleinement l’envoyé spécial des Nations Unies Jan Kubis et la mission de soutien des Nations Unies en Libye (UNSMIL) », indique par ailleurs le communiqué du porte-parole du département d’État au sujet de la rencontre entre Blinken et Guterres.

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