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L’Algérie et la Sierra Leone affichent leur convergence de vues à propos de nombreuses questions régionales et internationales à l’issue de la visite de trois jours effectuée à Alger par le président Sierra-Léonais Julius Maada Bio, et qui a pris fin ce jeudi 4 janvier.
Dans un communiqué rendu public à l’issue de la visite, les deux pays ont réaffirmé leurs positions communes vis-à-vis de nombre de dossiers, dont ceux du Sahara occidental, de Palestine, du Sahel, de la stabilité institutionnelle en Afrique ou encore la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU et la représentation du continent.
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Les présidents Abdelmadjid Tebboune et son homologue sierra-léonais ont exprimé leur soutien aux principes de la Charte des Nations-Unies et de l’Acte constitutif de l’Union africaine, tout en convenant de renforcer le dialogue et la coordination notamment au sein du Conseil de sécurité de l’ONU et de l’Union africaine.
Le président sierra-léonais a particulièrement salué les efforts de son homologue algérien dans la recherche de solutions politiques africaines à la crise dans la région du Sahel et « le rejet total des interventions étrangères et extra continentales, y compris militaires », lit-on dans le communiqué commun.
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Les deux chefs d’Etat ont aussi saisi l’opportunité pour réitérer leur appel à une transition pacifique dans les pays africains en proie à une crise constitutionnelle.
Tout en saluant les progrès réalisés dans la mise en œuvre de la Zone de libre-échange africaine, les deux présidents ont exprimé leur préoccupation face à la persistance de foyers de tension et de conflits dans certaines régions, qui ont « un impact négatif sur le processus de développement et d’intégration économique » du continent.
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L’Algérie et la Sierra-Léone pour la solution à deux Etats en Palestine et l’autodétermination du peuple sahraoui
Ils ont réitéré leur ferme condamnation du terrorisme et convenu de combiner davantage leurs efforts afin d’éradiquer ce fléau et ses corollaires, notamment « la radicalisation et l’extrémisme violent, la criminalité transnationale organisée, le trafic de drogue et les réseaux de traite des êtres humains ».
Abordant la question du Sahara occidental, les présidents algérien et sierra-léonais ont appelé les parties au conflit à reprendre les négociations sous les auspices des Nations-Unies, afin de parvenir à « une solution politique juste et durable qui aboutisse à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité et aux objectifs et principes de la Charte des Nations Unies et de l’Acte constitutif de l’Union africaine ».
Ils ont dans ce sens réaffirmé leur soutien aux efforts du Secrétaire général de l’ONU et de son Envoyé personnel visant à parvenir à « un règlement politique juste et durable de ce conflit ».
Tout comme ils ont réaffirmé leur ferme soutien au « droit inaliénable » du peuple palestinien à l’autodétermination et à une solution juste et durable au conflit israélo-palestinien, « garantissant le droit légitime du peuple palestinien à établir un État indépendant sur la base de Frontières de 1967, avec El-Qods pour capitale, dans le cadre de la solution à deux États ». « Le règlement de la question palestinienne reste la pierre angulaire d’une paix et d’une sécurité durables au Moyen-Orient », ont souligné les deux présidents.
S’agissant de la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU, l’Algérie et la Sierra-Léone sont aussi sur la même longueur d’onde. Le président du Sierra Leone est pour rappel président du Comité des chefs d’État et de gouvernement de l’UA chargé de ce dossier.
Au cours de leurs entretiens, les deux présidents ont réitéré leur attachement au Consensus d’Ezulwini et à la Déclaration de Syrte pour « une participation plus large et active des pays africains aux processus de prise de décision » au sein du Conseil de sécurité.
Concernant les relations bilatérales, les deux présidents ont exprimé leur volonté de consolider le partenariat économique et la coopération militaire et sécuritaire entre les deux pays et chargé leurs ministres des Affaires étrangères respectifs de préparer l’ouverture des ambassades d’Algérie à Freetown et du Sierra Leone à Alger, « dans un avenir proche ».
Ils les ont aussi chargés d’entamer, « dans les plus brefs délais », les préparatifs en vue de la réactivation des mécanismes de coopération bilatérale, notamment la commission mixte et politique.
Le communiqué commun note par ailleurs que le président du Sierra Leone a invité son homologue algérien à effectuer une visite d’Etat dans son pays et ce « dans les plus brefs délais ».
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