Mounir Acef
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Présenté mardi 25 avril devant le Conseil de sécurité de l’ONU, un projet américain de résolution sur le Sahara occidental ne suscite pas l’unanimité.
Le projet en question vise à relancer des négociations entre le Front Polisario et le Maroc. Selon l’AFP, la résolution proposée par les États-Unis, dans un premier temps au groupe d’amis du Sahara occidental au Conseil de sécurité, puis au reste des membres du même conseil, aurait pour but de faire pression sur le Front Polisario pour se retirer de la région d’El Guerguerat où le Front maintient ses troupes depuis l’incursion marocaine dans cette zone tampon en août 2016.
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La France, appui inconditionnel et traditionnel de la thèse marocaine, a immédiatement appelé au « retrait total » des troupes du Polisario de la région à travers son représentant à l’ONU, François Delattre. « Il est temps en effet de regarder vers l’avenir et de relancer les négociations, c’est ce que nous souhaitons », a déclaré le diplomate français cité par Telquel.
Toutefois, la Russie et l’Uruguay ont qualifié ce texte de déséquilibré. « Il est très déséquilibré dans la façon dont il traite le Polisario », a estimé Elbio Rosselli, ambassadeur uruguayen auprès de l’ONU cité par Jeune Afrique. « Comment nous en sommes arrivés où nous en sommes », s’est-il interrogé.
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De son côté, le représentant du Front Polisario à l’ONU a indiqué à l’APS que « le Maroc et la France sont en train de pousser à l’extrême jusqu’à demander le retrait immédiat et sans condition du Front Polisario d’El Guerguerat ».
Pour lui, « la violation des termes de cessez-le-feu était à l’origine de la crise et met en péril tout le processus de paix au Sahara occidental ».
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