Société

Santé : l’incroyable histoire d’un enfant qui a frôlé l’irréparable

Les erreurs de diagnostic peuvent parfois coûter cher en Algérie. Pour un hématome a priori sans gravité, un enfant de 10 ans a frôlé l’irréparable.

Sa famille raconte l’histoire à peine croyable dans les colonnes du journal El Watan.

Bouhatem Nadhir, de Ain M’lila, explique dans une lettre ouverte au ministre de la Santé comment des praticiens aussi bien du public que du privé se sont lourdement trompés dans le protocole médical suivi pour guérir le petit Mohamed, 10 ans, d’un hématome qui s’est formé au niveau de son cerveau suite à une chute.

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Les premiers à passer à côté sont les médecins du CHU de Constantine qui ont découvert un kyste « qui se met à émettre un liquide parce qu’accidentellement incisé par un instrument chirurgical », raconte M. Bouhathem. Cela a eu comme conséquence une hydrocéphalie « qui sera négligée ». par les médecins, non sans conséquences.

Le diagnostic n’empêche pas les praticiens de déclarer que le patient « va bien » et de l’autoriser à quitter l’hôpital, poursuit le grand-père de l’enfant.

Sauvé par les Pr Tliba et Bouyoucef

Mais l’enfant rechute une fois à la maison et tombe dans le coma. Il est ramené au même hôpital où il subit une autre opération, «  sans impact » toutefois sur son état de santé puisque l’hydrocéphalie n’a pas été endiguée.

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La famille s’oriente alors vers une clinique privée à Alger, sans plus de résultat. M. Bouhatem accuse même un médecin de cette clinique d’avoir « mis en danger » la vie de son petit-fils en le déclarant guéri alors qu’il n’en était rien. L’enfant rechute immédiatement après avoir quitté la clinique. Il est opéré de nouveau, sans succès.

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C’est alors que le grand-père envoie tout le dossier médical à des hôpitaux français qui, dans leur réponse, indiquent que le protocole médical suivi n’était pas le bon.

Par un heureux hasard, la famille est orientée vers le CHU Frantz-Fanon de Blida où exercent notamment deux éminents neurochirurgiens, les professeurs Khirdine Bouyoucef et Souhil Tliba.

Ces derniers ont fait « ce qu’il fallait faire au début de la maladie ». Tout en leur rendant hommage, M. Bouhatem fustige ceux qui avaient précédemment pris en charge son petit-fils au niveau de la clinique privée qu’il accuse en plus d’avoir fait preuve de « désinvolture, de prétention et de mépris ».

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