Politique

Seddik Chihab compare le régime de Bouteflika à un cancer

Nouvelle et violente charge de Seddik Chihab contre le régime du président Bouteflika. Le porte-parole du RND et bras droit d’Ahmed Ouyahia l’a comparé à un cancer qui gangrène l’Etat. « Le régime Bouteflika n’est qu’un cancer qui gangrène le corps de l’Etat. Il faut qu’on le reconnaisse tous », a assené Seddik Chihab, hier soir sur le plateau d’Echorouk News.

Le bras de droit d’Ouyahia a bien sûr défendu son parti, en affirmant qu’au RND, c’est la culture de l’Etat qui prime chez la majorité des militants. «Au RND, dans notre culture et chez la plupart des militants, la présidence, c’est la présidence. Nous avons la culture de l’Etat, et non celle du système ou du régime. Au RND, nous considérons que le système Bouteflika est un cancer qui sort du corps de l’Etat », a-t-il développé.

La nouvelle charge de Chihab contre le clan présidentiel intervient, une semaine, après sa violente charge contre le même régime. « Il y a des forces qui sont gênées par les partis. Il s’agit de forces non structurées. Des forces non-constitutionnelles, non organisées, etc. Elles sont partout. L’Algérie a été dirigée par ces forces durant au moins ces cinq, six ou sept dernières années », avait affirmé mardi 19 mars Chihab Seddik sur la chaîne El Bilad TV. « Ces forces sont gênées par la présence des partis politiques, de l’opposition et du pouvoir. Pensez-vous qu’il est possible de faire la démocratie sans les partis ? », a-t-il ajouté.

« Nous nous sommes trompés. Nous avons manqué de vision. Mais je dois dire qu’il y avait un climat, une atmosphère et un entourage qui nous ont poussés dans cette direction », avait reconnu le porte-parole du RND.

« Tout ce qui est décidé vient du président. Mais (pour savoir qui décide réellement) faites venir quelqu’un de la présidence qui sait (…) Le RND n’est pas au courant de ces détails. Nous sommes un parti discipliné. Nous avons des engagements pris avec le président de la République pour le soutenir (…) mais encore une fois ne connaissons pas ces détails », a-t-il dit.

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