Actualisé ce dimanche à 7 h 30.

C’est le drame au Maroc qui ne cesse de compter ses morts après le terrible séisme qui a frappé plusieurs villes du royaume durant la nuit de vendredi à samedi 9 septembre.

Le nombre de morts a dépassé les 2.000. Selon un nouveau bilan provisoire communiqué par le ministère de l’Intérieur dans la nuit de samedi à dimanche, au moins 2012 personnes ont trouvé la mort dans ce tremblement de terre de magnitude 7 degrés sur l’échelle de Richter. Le nombre de blessés a aussi dépassé le seuil des 2000.

Selon le même bilan, 2059 blessés dont 1404 dans un état grave ont été recensés.

Un précédent bilan faisait état de 1305 décès et 1832 blessés dont 1202 dans un état grave.

Séisme au Maroc : le bilan provisoire revu à la hausse

Les autorités marocaines ont mobilisé l’armée pour secourir les populations sinistrées et rechercher d’éventuelles victimes encore sous les décombres.

Le tremblement de terre a dévasté des villes entières du royaume et provoqué d’importants dégâts aux constructions, ce qui suscite déjà des interrogations sur la vulnérabilité des bâtiments et des infrastructures de base dans cette région aux séismes.

L’épicentre du séisme a été localisée dans la province d’Al Haouz à 70 km au sud-ouest de Marrakech. C’est dans cette ville où le plus grand nombre de victimes a été enregistré.

En plus de cette vulnérabilité due à plusieurs facteurs nomme le non-respect des normes de construction, le séisme de vendredi soir est d’une violence inouïe. En 2003, un tremblement de terre d’une intensité similaire avait fait plus de 2300 morts à Boumerdès en Algérie.

En février dernier, un séisme de magnitude 7,8 degrés sur l’échelle de Richter avait dévasté des régions entières en  Turquie et en Syrie, faisant plus de 500.000 morts dans les deux pays.

En outre, comme beaucoup de pays, l’Algérie a proposé son aide au Maroc, et a décidé de rouvrir son espace aérien pour les vols de transport des blessés et de l’aide aux sinistrés. Cet espace aérien avait été fermé aux avions militaires et civils marocains en septembre 2021, un mois après la décision de l’Algérie de rompre ses relations diplomatiques avec le Maroc.