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Situation dans les régions frontalières du Sud : Benflis tire la sonnette d’alarme

Situation dans les régions frontalières du Sud : Benflis tire la sonnette d’alarme

Talaie El Houriyet a mis en garde ce samedi contre la situation qui prévaut dans les régions frontalières du grand sud et invite le pouvoir à initier un dialogue avec les représentants de la société civile.

Le parti d’Ali Benflis, qui a réuni ce samedi 17 mars son bureau politique, explique le désarroi de la population locale et le manque d’infrastructures de base et lance un appel à l’ouverture par les autorités publiques « d’un dialogue urgent » avec « les représentants légitimes » des populations concernées, considérant comme « contre-productive » et « irresponsable » toute démarche « de l’appareil politico-administratif visant à diviser ces populations ».

Sur le plan politique toujours, Talaei El Houriyet a stigmatisé dans un communiqué rendu publique aujourd’hui « la persistance du régime politique en place dans une attitude de fuite en avant avec comme seul souci de gagner du temps ».

Signe de cette fuite en avant, « l’autisme » du pouvoir politique face aux appels répétés de partis politiques de l’opposition et de personnalités politiques nationales en vue de l’ouverture d’un dialogue national pour une sortie de crise. Le Bureau politique est convaincu que différer « la solution de la crise expose le pays au risque de dérapage dont le pouvoir en place portera l’entière responsabilité ».

Des contradictions qui font fuir les investisseurs étrangers

Sur le plan économique, le constat d’Ali Benflis est tout aussi accablant. Selon lui, les déclarations « contradictoires » des membres du gouvernement en charge du secteur économique, qu’il s’agisse des finances publiques, du commerce extérieur, du montage automobile, de la question des subventions, conjuguées au recours à la planche à billets, à l’instabilité juridique, et à « l’opacité » qui entoure le processus de décision « désorientent les opérateurs économiques et dissuadent les investisseurs nationaux et les partenaires étrangers potentiels ».

Par ailleurs, le parti a dénoncé dans le communiqué « le harcèlement administratif et judiciaire que subissent les associations qui refusent de faire acte d’allégeance au pouvoir politique en place ». Talaie El Houriyet dénonce également « le recours fréquent » à l’interdiction de sortie du territoire national et « la prolongation illégale » de celle-ci dans bien des cas, édictée à l’encontre de citoyens « en l’absence de toute décision de justice et en violation flagrante de la Constitution et des lois de la République ».

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