Le Sommet arabe d’Alger, prévu le 1er et le 2 novembre prochain, devrait être marqué par la participation record des chefs d’État arabes, mais en l’absence du prince héritier d’Arabie saoudite dit MBS.
De nombreux dirigeants ont confirmé leur participation dont l’Émir du Qatar. Jusqu’à présent, la présence du roi du Maroc Mohamed VI est confirmée ainsi que celle du président égyptien Abdelfattah al-Sissi.
Toutefois, un important dirigeant arabe va manquer ce rendez-vous important sur lequel l’Algérie fond de grands espoirs de réunifier les rangs arabes, dans un contexte international marqué par la guerre en Ukraine et ses répercussions négatives sur la stabilité dans le monde arabe.
La raison de l’absence de MBS au sommet arabe d’Alger
Il s’agit du prince héritier d’Arabie saoudite Mohamed Ben Salmane qui a informé samedi le président de la République Abdelmadjid Tebboune de son absence, alors qu’il avait déjà confirmé sa participation.
Le chef de l’État a reçu samedi soir un appel téléphonique de MBS qui est aussi le président du Conseil des ministres d’Arabie saoudite, lors duquel il s’est excusé de ne pas pouvoir participer au Sommet arabe devant se tenir à Alger le 1er novembre conformément aux recommandations des médecins qui lui déconseillent les voyages, indique un communiqué de la Présidence de la République.
Selon un communiqué de la Présidence algérienne, MBS s’est « excusé de ne pas pouvoir participer au Sommet arabe devant se tenir le 1er novembre à Alger, conformément aux recommandations des médecins qui lui déconseillent les voyages ».
En réponse, le président Tebboune a dit « comprendre la situation » et « regretter l’empêchement » de Mohamed Ben Salmane, lui « exprimant ses vœux de santé et de bien être », et que l’Arabie saoudite « sera présente avec nous en toutes circonstances », selon le communiqué.
En dépit de l’absence de MBS au Sommet arabe d’Alger, l’Algérie a réussi déjà l’essentiel, en opérant un retour diplomatique spectaculaire sur les scènes régionale et internationale, après des années d’effacement sous le règne du président Abdelaziz Bouteflika.
Après avoir réussi à réconcilier les factions palestiniennes qui ont scellé une réconciliation historique jeudi 13 octobre à Alger, l’Algérie a déployé d’importants efforts diplomatiques pour la réunification des rangs arabes lors du Sommet arabe d’Alger.