Économie

Sonatrach perd un arbitrage international contre un groupe espagnol

Après deux ans de procédure devant la Cour internationale d’arbitrage, le litige entre la compagnie algérienne Sonatrach et le groupe espagnol Villar Mir est tranché. L’affaire portait sur la vente des parts du groupe espagnol dans l’entreprise algérienne de fertilisants, Fertial.

Le litige remonte à l’année 2019, lorsque Villar Mir a décidé de vendre ses parts dans Fertial (49%) à Sonatrach, l’autre actionnaire à travers sa filiale Asmidal.

Fertial détenait 66% des actions avant de vendre, en 2016, 17% au groupe privé algérien ETRHB-Haddad. En 2018, l’ETRHB a tenté de vendre ses parts, mais l’État algérien a décidé d’user de son droit de préemption. En 2019, Villar Mir a décidé de se désengager complètement de l’entreprise en vendant la totalité de ses actions à Asmidal.

Sonatrach condamnée à payer 129 millions d’euros à l’Espagnol Villar Mir

La transaction a eu lieu dans la période qui a vu le début des déboires de Ali Haddad et son groupe ETRHB avec la justice algérienne.

Le groupe espagnol reproche à Sonatrach de n’avoir pas respecté les termes de l’accord qui prévoyait le paiement d’un montant de 129 millions d’euros pour les seuls 49% de Villar Mir.

Après deux ans de blocage et plusieurs tentatives de règlement du litige à l’amiable, les Espagnols ont recouru à l’arbitrage international en saisissant la Cour internationale d’arbitrage de la Chambre de commerce internationale (CCI) de Paris.

Cette juridiction vient rendre son verdict, rapporte la presse espagnole. Selon El Economista, la Cour internationale a condamné Sonatrach à payer 129 millions de dollars au groupe fondé par Juan Miguel Villar Mir.

Selon la même source, cette décision constitue une bouffée d’oxygène pour le groupe espagnol qui croule sous les dettes. La sentence de la Cour d’arbitrage lui permet de réduire de moitié sa dette estimée à 260 millions d’euros.

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