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Soutenance posthume pour une étudiante à l’université de M’sila

Soutenance posthume pour une étudiante à l’université de M’sila

La communauté universitaire algérienne a été ébranlée par le décès dans un accident de bus, dimanche 3 mars, d’une étudiante de l’université de M’sila. Les responsables de l’établissement ont pris une louable initiative pour honorer sa mémoire.

Touahri Fatima, 35 ans, était doctorante en histoire à la faculté des sciences humaines de l’université de M’sila. Elle a trouvé la mort dimanche 3 mars dans un accident de bus sur la route reliant M’sila à Boussaada, dans la même wilaya.

L’accident a en outre causé des blessures à 22 personnes parmi les passagers du bus qui s’est renversé. Le procureur de la République près le tribunal de M’sila a ordonné l’ouverture d’une enquête et le placement du chauffeur du bus en détention provisoire pour « homicide involontaire ».

La nouvelle du décès de l’étudiante a ébranlé la communauté universitaire. Le ministre de l’Enseignement supérieur, Kamel Badari, a adressé ses condoléances à sa famille.

M’sila : soutenance posthume pour l’étudiante tuée dans un accident

Ses camarades et les responsables de l’université de M’sila lui ont rendu hommage à leur manière. Avant de décéder tragiquement, Touahri Fatima avait terminé sa thèse de doctorat en histoire sous le thème des « valeurs religieuses de la révolution algérienne ». Elle est morte deux jours avant la date prévue pour la soutenance.

Dans un geste louable, la faculté des sciences humaines de l’université de M’sila a maintenu la soutenance. Celle-ci s’est déroulée mardi 5 mars dans un climat de forte émotion, en présence de la famille de la défunte, de ses camarades et des enseignants, ont rapporté des activistes sur les réseaux sociaux et des médias comme Al Hadath Algeria.

 

À la place où elle aurait dû se tenir pour soutenir sa thèse, il y avait son portrait. À l’issue de la soutenance, le jury a octroyé à la défunte un doctorat honorifique à titre posthume.

Spécialisée en histoire de l’Algérie, Touahri Fatima préparait en parallèle une autre thèse de doctorat dans une université turque.

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