L’ex-député de Médéa Tahar Missoum a été condamné, jeudi 6 mai, par le tribunal de Tlemcen à une peine de 2 ans de prison ferme avec mandat de dépôt, rapporte le Comité national pour la libération des détenus CNLD.
L’ex-parlementaire est poursuivi sur la base des chefs d’inculpation d’ « atteinte à la personne du président de la République « et d’« incitation à attroupement non armé» entres autres, ajoute la même source.
Tahar Missoum, dit « M. spécifique », s’est rendu célèbre au milieu des années 2010 par des attaques contre des ministres dont celui qui occupait à l’époque le portefeuille de l’Industrie Abdeslam Bouchouareb.
En 2016, il a été suspendu de parole à l’APN pendant six séances, et en 2019 il s’est porté candidat à l’élection présidentielle du 4 avril de la même année, après la démission du président Abdelaziz Bouteflika sous la pression du hirak et de l’armée.
Après s’être relativement éclipsé en 2020, Tahar Missoum a repris ses activités politiques et multiplié les apparitions médiatiques ces derniers jours.