
La Russie a procédé avec succès au tir d’essai d’un nouveau missile hypersonique qualifié par le président Vladimir Poutine d' »arme invincible », a annoncé dimanche le ministère russe de la Défense.
Le missile « Kinjal » (« Poignard ») se trouvait à bord d’un chasseur russe MiG-31 ayant décollé de l’aéroport du district militaire sud, selon un communiqué du ministère.
A lire aussi : Jamel Debbouze : son restaurant à Paris épinglé pour vente de vins israéliens
L’essai « s’est déroulé comme planifié, le missile hypersonique a atteint sa cible », a-t-il affirmé, précisant que le missile avait été déployé dans ce district militaire dès le 1er décembre.
Dans une vidéo diffusée sur Youtube par le ministère de la Défense, deux pilotes montrent l’engin rivé sous le MiG-31, puis le chasseur russe décoller et atterrir, sur fond de musique guerrière.
A lire aussi : Le Sahara occidental au Ticad 2025 : nouveau revers pour le Maroc
Les missiles « de haute précision +Kinjal+ sont destinés à détruire des cibles terrestres et maritimes », a rappelé le ministère, ajoutant qu' »il n’existe pas d’équivalent au missile +Kinjal+ dans le monde ».
Les MiG-31 ont dû être modernisés afin de pouvoir transporter les « Kinjal », a précisé sur Facebook le vice-Premier ministre Dmitri Rogozine.
A lire aussi : Gaza : l’ONU déclare officiellement l’état de famine et accuse Israël
Ce premier tir d’un missile « Kinjal » intervient à une semaine de l’élection présidentielle du 18 mars, que Vladimir Poutine est quasiment assuré de remporter.
Dans un discours au Parlement le 1er mars, M. Poutine avait assuré que la vitesse des « Kinjal » était dix fois plus élevée que celle du son et pouvaient déjouer les systèmes antimissiles existants.
Dans cette même allocution, le président russe a affirmé que ces missiles ainsi que d’autres nouvelles armes russes « de portée illimitée », « hypersoniques » ou laser, étaient « invincibles ».
Il avait alors invité les Occidentaux à prendre la mesure de la puissance militaire retrouvée de la Russie, tout en assurant qu’il « ne menaçait personne ».