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Torture, génocide : les mots forts de Tebboune sur le colonialisme

Torture, génocide : les mots forts de Tebboune sur le colonialisme

L’Algérie célèbre ce lundi 1er novembre 2021 le 67e anniversaire du déclenchement de la révolution du 1er novembre 1954.

Dans un message adressé à l’occasion au peuple algérien, le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a appelé à faire de cette épopée «une source d’inspiration » et ne pas se contenter des célébrations occasionnelles.

Le chef de l’Etat a qualifié le déclenchement de la lutte armée d’ « appel de référence sacré » et d’ « étincelle qui a illuminé la nation de feu et de lumière ».

« Un feu brûlant pour les agresseurs et une lumière qui a couru les montagnes, les ravins et les buissons, et qui a béni, par la grâce de Dieu Tout-Puissant, les colonnes des révolutionnaires libres ».

Bien que la célébration intervienne cette année dans un contexte de crise avec l’ancienne puissance coloniale, le président de la République n’a pas fait  référence au litige mémoriel et aux propos controversés du président français Emmanuel Macron qui, il y a un mois, avait remis en cause l’existence de la nation algérienne avant sa colonisation par la France.

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Terrorisme, génocide, torture

Mais M. Tebboune a rappelé les crimes du colonialisme dans une rhétorique très expressive.

« L’écho de la lutte armée de l’Algérie contre le colonialisme de peuplement a résonné aux quatre coins du monde, lorsque les convois de nos Martyrs, armés de leur foi en la victoire et de leur détermination à faire triompher la justice, écrasaient tout ce que la France coloniale avait mobilisé comme terrorisme avec la force des armes, comme terreur par le génocide, comme violations par la torture et les pires crimes de terre brûlée de l’histoire moderne de l’humanité », a écrit le président de la République.

« Les sacrifices de nos Martyrs et de nos moudjahidines ainsi que les souffrances de notre peuple sous le colonialisme oppresseur doivent être une source d’inspiration », a indiqué le chef de l’Etat, appelant à l’exploitation de tous les moyens mis à la disposition des institutions concernées afin de « promouvoir et valoriser notre crédit historique contemporain ».

Concrètement, il a appelé les institutions en charge de l’histoire du mouvement national, aux chercheurs et aux créateurs à émettre des conceptions et des projets aux sujets et délais précis, jugeant impératif de « combler le vide dans ce registre par des œuvres créatives ».

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