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« Tout processus doit être transparent et inclure toutes les franges de la société algérienne », estime l’UE

« Tout processus doit être transparent et inclure toutes les franges de la société algérienne », estime l’UE

Un débat sur la situation en Algérie a eu lieu hier mardi 26 mars au Parlement européen à Strasbourg. En réponse à des eurodéputés inquiets, la cheffe de la diplomatie européenne Federica Mogherini, a affirmé, dans un message, que « c’est aux Algériens de décider par eux-mêmes comment doit se dérouler la transition ».

Mais « tout processus doit être transparent et inclure toutes les franges de la société algérienne », a-t-elle ajouté. La déclaration de Federica Mogherini a été rédigée avant l’annonce de Gaid Salah sur l’Article 102 de la Constitution.

« L’UE doit encourager des élections libres, justes et inclusives du prochain président algérien, qui devrait se tenir dans un délai raisonnable », a affirmé Mme Mogherini, soulignant « la nécessité d’écouter et de consulter le peuple en vue d’introduire des réformes significatives ».

Elle a rappelé l’importance de l’Algérie dans son voisinage ainsi que l’importance de ses relations avec l’UE. « L’Algérie est partenaire-clé de l’UE avec des intérêts importants dans une région où ce pays est un acteur de stabilisation », a-t-elle rappelé, ajoutant que « les relations UE-Algérie ont progressé positivement au cours des récentes années ».

L’importance de l’Algérie dans la région et les craintes de déstabilisation semblent expliquer l’absence de réaction européenne jusqu’à hier. « L’Union européenne a été trop silencieuse depuis le début des manifestations. Il y a une crainte de déstabilisation du pays. Il y a toute la question des hydrocarbures qui reste une question essentielle pour les gouvernements. Face aux ressources que l’Algérie fournit à l’Europe, plus la crainte de la déstabilisation, ceci est priorisé », a déclaré à RFI Urtasun, eurodéputé écologiste espagnol.

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