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La liste des anciens ministres poursuivis et condamnés à de lourdes peines de prison en Algérie s’allonge. Ce mercredi, le pôle pénal économique et financier du tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a condamné l’ancien ministre des Relations avec le Parlement, Tahar Khaoua, à 10 ans de prison ferme.
Une peine assortie d’une amende de 3 millions de dinars et la confiscation de tous les biens saisis, a rapporté Echorouk.
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Zakaria, le fils de Tahar Khaoua, a écopé de 4 ans de prison assortis d’une amende de 3 millions de dinars. Le tribunal a condamné l’ancien wali de Batna, Mohamed Slamani, à 3 ans de prison ferme. L’ancien directeur de l’Agence CPA de la wilaya de Batna, Abdelhak Abdelaziz a écopé d’un an de prison avec sursis a rapporté le journal Ennahar.
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Le tribunal de Sidi M’hamed a prononcé l’acquittement en faveur de l’ancien inspecteur général de la wilaya de Batna, Mohamed Bouslimani, et la notaire, Hakima Abdesmed, poursuivis dans cette affaire.
Le Tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a requis, le 27 juillet dernier, une peine de 15 ans de prison ferme contre Tahar Khaoua, 10 ans de prison contre son fils, Zakaria. Le parquet a requis une peine de 7 ans de prison ferme contre l’ancien wali de Batna.
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L’ancien ministre Tahar Khaoua est poursuivi dans cette affaire pour trafic d’influence en vue d’obtenir des avantages indus, enrichissement illicite, blanchiment d’argent, menace de diffamation, acceptation de chèques de garantie et faux témoignages.
Avant Tahar Khaoua, de nombreux anciens hauts responsables politiques de l‘ère Bouteflika ont été poursuivis et condamnés à de lourdes peines de prison pour des faits liés à la corruption. Parmi eux figurent deux anciens Premiers ministres, Abdelmalek Sellal et Ahmed Ouyahia. Des hommes d’affaires comme Ali Haddad qui étaient réputés proches de l’ancien chef de l’Etat ont également écopé de lourdes de prison pour les mêmes motifs.
