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Un avocat demande à « inspecter immédiatement » les comptes de Djezzy

Un avocat demande à « inspecter immédiatement » les comptes de Djezzy

L’avocat Salah Dabouz a dénoncé le licenciement d’un « jeune cadre » de Djezzy, accusant l’opérateur de le « harceler » parce que, selon lui, « apparemment », il est « soupçonné d’être au courant des transferts illégaux de fonds algériens ».

« Je demande à inspecter immédiatement les comptes de cette société et à les soumettre à un audit conformément au droit commercial », a écrit M. Dabouz sur sa page Facebook officielle.

Joint par TSA, l’avocat confirme ses dires et a indiqué qu’il est chargé par le cadre licencié de suivre son affaire. Pour l’avocat, « Djezzy peut être un des moyens les plus puissants de spoliation de l’argent des Algériens d’une façon frauduleuse ».

L’entreprise Djezzy, contactée par TSA, a nié en bloc les hypothèses émises par l’avocat. « Les comptes de Djezzy, entreprise publique économique, sont régulièrement soumis au contrôle de ses actionnaires, le Fonds national d’investissement et le groupe VEON, qui est coté à la bourse Nasdaq de New York et Euronext à Amsterdam ».

« Les Commissaires aux comptes nommés par les deux actionnaires exercent régulièrement leurs mandats et présentent leurs conclusions au Comité d’Audit, au Conseil d’Administration et à l’Assemblée Générale qui les approuve », a détaillé Djezzy qui se dit « habituée depuis un certain temps à être la cible d’attaques orchestrées par des cercles occultes dont l’objectif est d’affaiblir la société et tenter de casser sa dynamique de développement pour faciliter l’arrivée de groupes étrangers alliés aux milieux d’affaires algériens ».

L’entreprise dont l’État détient 51% des actions affirme être « transparente » et assure que « ses bilans sont rendus publics trimestriellement et toutes les indications concernant le chiffre d’affaires, les investissements et autres KPI (key performance indicator) sont accessibles à tout le monde. Maître Salah Dabouz peut donc y avoir accès sans besoin d’insinuations sans fondement ».

« Toute autre lecture qui soit en dehors de ce cadre bien défini relève du procès d’intention, voire de la diffamation et Djezzy se réserve le droit de recourir aux moyens légaux pour répondre à ce genre d’insinuations diffamatoires qui n’ont aucune base », avertit Djezzy.

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