Un jeune algérien âgé de 21 ans a été tué par balle à Nîmes, dans le sud de la France, rapporte ce mardi 16 juin le journal local Le Midi Libre, qui diffuse également le témoignage de la sœur de la victime et les déclarations de l’avocate de la famille.

La piste d’une balle perdue est écartée par la justice qui a ouvert une enquête. « Les premiers éléments de l’enquête semblent permettre de retenir l’hypothèse selon laquelle la victime était visée par le ou les auteurs des tirs », a déclaré le procureur de la République.

Les éléments recueillis par les enquêteurs de la police judiciaire de Montpellier permettraient de laisser penser que le jeune homme pourrait être en lien avec « des activités illicites », a fait savoir le procureur. Ce que la famille de la victime dément. Pour elle, le jeune Anis était étranger à toute activité illégale.

La mère de la victime était bloquée en Algérie à cause de la pandémie du coronavirus ayant mené à la suspension des vols internationaux, selon Le Midi Libre. Un représentant du consulat d’Algérie basé à Montpellier s’est déplacé et a livré quelques mots de soutien à la famille endeuillée.

Ce mardi après-midi, la tante paternelle et les deux jeunes femmes étaient présentes dans l’appartement familial ainsi que des représentants associatifs et Me Khadija Aoudia, l’avocate de la famille qui entend se constituer partie civile dans cette affaire criminelle, ajoute Le Midi Libre. Abdallah Zekri, le représentant du Conseil français du culte musulman et représentant de la Mosquée de Paris était aussi aux côtés de cette famille ce mardi après-midi.