Direct Live Search
Search

Un jeune algérien tué par un policier en France

La victime, touchée par cinq balles des sept tirées en sa direction, décède sur le champ. Il s’agit d’un sans-abri algérien en situation irrégulière.

Un jeune algérien tué par un policier en France
Par OceanProd - stock.adobe.com
Aicha Merabet
Durée de lecture 2 minutes de lecture
Suivez nous sur Google News
Suivez nous Google News
Temps de lecture 2 minutes de lecture

Un jeune algérien a été tué par un policier en France. Ce dernier a tiré sept balles sur sa victime qui se trouvait sur la propriété de sa grand-mère dans la région parisienne, rapporte ce mardi 2 juillet les médias français dont Le Parisien.

Les faits se sont produits samedi 29 juin dernier au matin. Le policier, âgé de 27 ans, reçoit un appel de sa grand-mère qui lui confie qu’elle a « entendu des bruits suspects ». Le policier, qui était hors service ce jour-là, se dirige vers la maison de sa grand-mère muni de son arme de service, relate Le Parisien.

A lire aussi : Inscription à la vaccination anti-Covid : prenez rendez-vous en ligne

Quelque part sur la propriété familiale, dans une sorte d’appentis, le policier se retrouve nez à nez avec un sans-papiers algérien et demande des renforts. Mais avant l’arrivée de la police, l’assaillant vide la moitié de son chargeur sur le squatteur .

Il vide la moitié de son chargeur sur un squatteur : « Il serait choquant qu’il reste en liberté »

A lire aussi : Algérie : révélations glaçantes sur le drame du bus de Oued El Harrach

La victime, touchée par cinq balles des sept tirées en sa direction, décède sur le champ. Il s’agit d’un sans-abri algérien en situation irrégulière. Âgé d’une trentaine d’années, il travaillait comme vendeur de cigarettes à la sauvette et squattait l’abri de jardin de la vieille dame depuis quelques jours, sans jamais pénétrer dans la maison, indique la même source.

Toutefois, selon le policier, le sans-papiers algérien se serait montré menaçant. Il a expliqué qu’il avait cru que la victime portait une arme. En réalité, il s’agit d’un pistolet en mastic utilisé pour réaliser des joints.

A lire aussi : Algérie : publication inédite des photos de trafiquants de drogue

Le policier a comparu devant le parquet de Bobigny qui a décidé de le placer en détention provisoire. Il est mis en examen pour « meurtre sans circonstance aggravante ». De plus, il n’a pas été jugé en tant que « personne dépositaire de l’autorité publique » car il était en civil au moment des faits.

Initialement, le policier devait être placé sous contrôle judiciaire, mais le juge des libertés et de la détention (JLD) a été saisi par le Juge d’instruction chargé du dossier. Le mis en cause a donc été finalement incarcéré car il serait « choquant » et « troublant pour l’ordre public » qu’une personne « qui a tué dans des circonstances pareilles soit en liberté », avait confié un magistrat au journal français.

Lien permanent : https://tsadz.co/en4om

TSA +