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Un sommet de l’opposition en l’absence de trois grands partis et du candidat Ghediri

Un sommet de l’opposition en l’absence de trois grands partis et du candidat Ghediri

Plusieurs partis et personnalités de l’opposition doivent se réunir ce mercredi 20 février à Alger lors d’un sommet initié par Abdallah Djaballah, président du parti El Adala, avec objectif de trouver un compromis pour la désignation d’un candidat unique de l’opposition qui affronterait le président sortant Abdelaziz Bouteflika, en quête d’un cinquième mandat.

La réunion doit notamment permettre de discuter du programme que devrait défendre un éventuel candidat unique de l’opposition, ainsi que des réformes à mener « sur l’ossature législative à adopter pour reconstruire l’État et la société », a expliqué Lakhdar Benkhelaf, responsable au sein du parti El Adala qui organise la rencontre. La réunion devra également discuter de l’éventuelle désignation d’un candidat de consensus entre l’opposition.

Deux personnalités de premier devraient être présentes à cette rencontre, à savoir Abderrazak Makri, président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), et Ali Benflis, président de Talaie El Hourriyet. La présence de Tahar Benbaibèche, Noureddine Bahbouh, Karim Tabou, Mohamed Saïd, Abdelaziz Rahabi, Saâd Bouakba, Abdelaziz Ghermoul, Abdelkader Bengrina (ou un autre représentant d’El Bina), Ahmed Benbitour et Mohamed Abbas a également été confirmée.

Plusieurs partis phares de l’opposition ont cependant annoncé qu’ils ne participeraient pas à cette rencontre, s’excluant ainsi de facto de l’initiative. Il s’agit notamment du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), qui a d’ores et déjà choisi la voie du boycott en annonçant rejeter « énième opération de désignation d’un Chef de l’État ».

De même pour le Front des forces socialistes (FFS), qui a annoncé qu’il ne « présentera pas de candidat et ne soutiendra aucun candidat dont la participation ne servirait qu’à donner une façade faussement démocratique à un scrutin fermé d’avance au profit du candidat du régime ».

Le Parti des travailleurs (PT) s’est lui aussi distancé de l’initiative. Youcef Tazibt, membre du bureau politique (BP) et député d’Alger, s’est franchement démarqué de la démarche dans un contexte où le PT n’a même pas encore tranché la question de sa participation au scrutin présidentiel.

L’autre absent notable est Ali Ghediri, candidat à la candidature aux prochaines présidentielles. Son coordinateur de campagne, Mokrane Aït Larbi, a en effet annoncé ce mardi que Ghediri ne participera pas à la rencontre prévue demain, en contraste avec les affirmations du parti El Adala qui avait confirmé la présence du candidat à la candidature. En réaction, Abdallah Djaballah s’est déclaré « étonné » par la décision et a réitéré son invitation à Ali Ghediri.


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