Politique

Une présidentielle sans observateurs ni journalistes étrangers ?

L’élection présidentielle du 12 décembre va-t-elle se dérouler à huis clos ? On sait déjà que les observateurs internationaux ne seront pas présents, une première depuis de nombreuses années. L’élection pourrait aussi avoir lieu loin des regards de la presse internationale.

Ce mercredi, le quotidien français Le Parisien s’interroge sur la possibilité qu’auront les journalistes français à couvrir les prochaines élections présidentielles, craignant que les autorités algériennes ne leur accordent pas de visas leur permettant de se déplacer dans le pays.

« Les journalistes français seront-ils les bienvenus dans les bureaux de vote ? Plusieurs rédactions craignent que non, au vu du refus systématique que leur oppose le consulat d’Algérie depuis déjà plusieurs mois, voire plusieurs années », explique Le Parisien, qui indique notamment que le service Afrique du Monde a ainsi vu toutes ses requêtes ignorées depuis février 2016.

« Même sort depuis avril dernier pour les équipes de Quotidien, le programme d’infotainment de TMC », précise Le Parisien qui cite le journaliste Azzeddine Ahmed-Chaouche. « Ils ne motivent pas le refus et ignorent simplement la demande », indique-t-il.

Le Parisien affirme en outre qu’au moins trois reporters de sa rédaction ont également été confrontés à ce silence, précisant que ces refus ne se limitent pas seulement à la couverture de l’actualité politique algérienne. « Impossible ainsi d’aller couvrir la béatification des Moines de Tibéhirine », cite en exemple la même source.

« Contacté, le consulat d’Algérie n’a pas répondu à nos sollicitations », précise Le Parisien.

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