La Gendarmerie nationale a entamé la sécurisation de l’élection présidentielle d’avril prochain depuis la convocation du corps électoral par le président Bouteflika, a indiqué ce mardi un haut responsable de cette institution.

 « Nous allons la sécuriser. Depuis la convocation du corps électoral jusqu’à 10 jours après la publication des résultats définitifs (de l’élection) par le Conseil constitutionnel », a indiqué Abdelkader Boudekhla, commandant du groupement territorial de la gendarmerie de la wilaya d’Alger.

Outre la sécurisation de la présidentielle, la Gendarmerie est engagée également dans la lutte contre la guerre des gangs dans les nouvelle cités, un phénomène qui a pris de l’ampleur ces dernières années.

Le patron de la gendarmerie de la capitale l’explique par le trafic de drogue et la consommation de psychotropes, « moins chers et plus faciles à obtenir » dans les pharmacies par rapport aux autres drogues.

« La diminution des quantités de drogue qui arrivent à Alger, en raison du renforcement du dispositif de surveillance aux frontières, un gramme de drogue a atteint 1000 DA, contre 250 ou 350 DA pour un cachet de psychotrope. Les vendeurs de psychotropes ajoutent des colorants à des médicaments comme le paracétamol pour les vendre comme des psychotropes », a-t-il indiqué.