Dalil Bouras
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Des manifestants de Boumerdes voulant rejoindre Alger pour marcher lors du dixième vendredi ont contourné le blocage de la circulation routière par des barrages de gendarmerie en ralliant Alger par la mer.
Partis de Cap Djinet dans la matinée, ces « harragas » d’un nouveau genre ont pu arriver à Alger et prendre part à la grande manifestation contre le pouvoir du 26 avril. « Nous sommes des harragas de Cap Djinet à la capitale », peut-on entendre un des jeunes manifestants dans une vidéo prise lors de leur voyage en pleine mer.
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« Un message que j’adresse à Gaid Salah, tu dis que t’es avec le peuple et vendredi tu fermes l’autoroute ? », a lancé un des manifestants après avoir débarqué à Alger.
En plus de réclamer le « départ de la bande », les jeunes manifestants de Boumerdes avaient un autre message à faire passer. « Libérez nos frères emprisonnés en Tunisie », a lancé l’un d’eux, faisant allusion aux harragas algériens qui seraient, selon une rumeur persistante, détenus par les autorités tunisiennes depuis des mois.
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