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Voitures autonomes : Londres veut les faire rouler dès 2021

Voitures autonomes : Londres veut les faire rouler dès 2021

Luke MacGregor
Philip Hammond annoncera également, lors de la présentation de son budget, des changements de réglementation permettant à l'industrie automobile sans chauffeur, qui devrait représenter 28 milliards de livres (31 milliards d'euros) d'ici 2035, de faire circuler ces nouveaux véhicules.

Les premières voitures sans chauffeur devraient rouler sur les routes britanniques d’ici à 2021, a indiqué dimanche le ministère des Finances dont le budget, qui sera présenté mercredi, prévoit de nombreux investissements dans les nouvelles technologies.

Les premières voitures sans chauffeur devraient rouler sur les routes britanniques d’ici à 2021, a indiqué dimanche le ministère des Finances dont le budget, qui sera présenté mercredi, prévoit de nombreux investissements dans les nouvelles technologies.

Philip Hammond annoncera également, lors de la présentation de son budget, des changements de réglementation permettant à l’industrie automobile sans chauffeur, qui devrait représenter 28 milliards de livres (31 milliards d’euros) d’ici 2035, de faire circuler ces nouveaux véhicules, selon des extraits du projet de budget diffusé par ses services.

Un fonds de 448 millions d’euros pour les véhicules électriques

Le gouvernement prévoit 160 millions de livres pour déployer la 5G, technologie considérée comme nécessaire pour développer la voiture sans chauffeur, et un budget de 75 millions de livres (84 millions d’euros) pour financer le développement de l’intelligence artificielle.

Le ministre devrait aussi annoncer un fond de 400 millions de livres (448 M EUR) destiné aux entreprises voulant installer les points de recharge des véhicules électriques dans le pays. Des aides sont également prévues pour les particuliers désireux d’acquérir une voiture électrique.

« La Grande-Bretagne a un avenir très prometteur et nous devons saisir les opportunités que nous offrira le monde post-Brexit. La Grande-Bretagne doit être à la tête de cette nouvelle révolution technologique », a-t-il ajouté sur ITV.

Le logement, priorité du budget 2018

Si le budget est résolument tourné vers les nouvelles technologies, le ministre conservateur est aussi très attendu sur le volet social de son budget, particulièrement sur le logement, après le drame de l’incendie de la Tour Grenfell à Londres qui a fait 71 morts en juin.

Il n’y a pas de « solution miracle » pour résoudre la crise du logement, a déclaré le ministre sur BBC1 mais le budget comprendra des mesures pour atteindre « 300.000 logements construits par an ». « C’est un grand pas en avant par rapport à la situation actuelle », a souligné le ministre.

Fin des mesures d’austérité

Alors que l’inflation reste à 3%, supérieure à la progression des salaires depuis des mois, le ministre des Finances devrait annoncer une augmentation de salaire pour les infirmières du service de santé britannique. Une hausse avait déjà été annoncée pour la police et le personnel pénitentiaire en septembre, un changement par rapport aux politiques d’austérité qui dominaient depuis la crise financière de 2008.

Ces mesures d’austérité, impopulaires, avaient joué lors des législatives de juin, lors desquelles les conservateurs ont perdu leur majorité absolue, à la faveur d’une performance inattendue du Labour, qui a présenté un programme ancré à gauche, basé sur une augmentation des dépenses publiques financée par des hausses d’impôts.

Un « tournant » pour le Brexit

Sur les négociations concernant la sortie du Royaume-uni de l’Union européenne, « nous sommes à un tournant », a estimé Philip Hammond. « Nous avons eu une année difficile, nous sommes sur le point de faire de sérieux progrès dans nos négociations avec l’Union européenne », a assuré sur BBC 1 le ministre, critiqué par certains pour son soutien à un Brexit « doux ».

Le président du Conseil européen Donald Tusk a donné vendredi aux Britanniques jusqu’à « début décembre au plus tard » pour progresser dans la première phase des négociations sur le Brexit, afin d’envisager de passer aux discussions sur la future relation à la fin de l’année.

M. Tusk a affirmé que l’UE ne donnerait son feu vert à l’occasion d’un sommet à 27 mi-décembre que si des avancées supplémentaires étaient constatées sur la question de la frontière irlandaise et du règlement financier du Brexit.

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