Les étudiants ont signé, ce 3 décembre, leur 41e mardi de mobilisation. Ils étaient nombreux à battre le pavé à Alger et dans d’autres villes du pays pour réitérer leur rejet de la présidentielle du 12 décembre, réclamer l’avènement d’un Etat démocratique et demander la libération des détenus du hirak.
Ce mardi, à Alger, la procession a pris le parcours habituel avec comme point de départ la Place des Martyrs. Dès la matinée, les étudiants et avec eux de nombreux autres citoyens se sont rassemblés pour ensuite entamer leur marche pacifique.
Ils ont scandé les slogans habituels du hirak. Et pour la première fois, un nouveau slogan a fait son apparition. Il s’agit d’un appel à la grève générale du 8 décembre jusqu’au jour du vote, le 12 décembre.
Les étudiants ont réitéré leur détermination à poursuivre leur mouvement. « Hirakouna moutawassil (notre Hirak se poursuivra), lit-on sur une des pancartes.
Blida : marche contre l’ingérence et pour la présidentielle
Par ailleurs, une marche en soutien à la présidentielle et contre l’ingérence étrangère a eu lieu à Blida. Selon l’agence officielle, la marche, constituée de citoyens et travailleurs de différents secteurs d‘activités, administrations et associations de la société civile, s’est ébranlée à partir de la place de la liberté, vers le siège de wilaya, en passant par le boulevard « Larbi Tebessi » du centre-ville.
Les manifestants brandissaient des banderoles dénonçant l’ingérence étrangère, tout en scandant de nombreux slogans, dont « Non à l’ingérence étrangère », « Non à l’ingérence européenne dans les affaires internes », « l’Algérie, un pays souverain qui n’accepte pas de s’incliner devant l’étranger », « Ne vous immiscez pas dans nos affaires familiales ».