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Affaire Fekhar : des ONG appellent l’Algérie à respecter ses « obligations internationales »

Human Rights Watch, EuroMed Rights, Amnesty International et Front Line Defenders ont demandé, ce lundi aux autorités algériennes, de libérer Kamel Eddine Fekhar  ainsi que ses 40 codétenus. Pour ces ONG internationales,…

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Human Rights Watch, EuroMed Rights, Amnesty International et Front Line Defenders ont demandé, ce lundi aux autorités algériennes, de libérer Kamel Eddine Fekhar  ainsi que ses 40 codétenus.

Pour ces ONG internationales, « les autorités algériennes devraient abandonner tous les chefs d’inculpation retenus à l’encontre d’un activiste de renom et de ses 40 coaccusés, qui sont fondés sur leur militantisme pacifique en faveur des droits de la minorité amazigh, ou berbère ».

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« Pour ce qui concerne les autres chefs d’inculpation, relatifs à des actes de violence, retenus contre les prévenus, les autorités devraient immédiatement mettre fin à leur détention préventive, à moins qu’il n’y ait dans chaque cas une justification individuelle nécessitant de prolonger cette détention alors que près de deux ans se sont écoulés depuis leur arrestation. Tous les détenus sont en droit d’être jugés dans un délai raisonnable », ajoute la même source.

Selon la directrice de la division Moyen-Orient à Human Rights Watch, Sarah Leah Witson, les autorités algériennes doivent « juger les personnes soupçonnées d’avoir fomenté et d’avoir participé aux graves violences survenues dans la province de Ghardaïa » sur « la base d’éléments de preuve solides et individualisés ».

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De son côté, le président d’EuroMed Rights, Michel Tubiana, a indiqué que l’Algérie devrait respecter ses « obligations internationales » en cessant les poursuites contre toute personne qui a « plaidé pacifiquement pour les droits de minorités, y compris pour une autonomie régionale ou pour l’indépendance ».

Kamel Eddine Fekhar a été condamné, mercredi 24 mai, à 5 ans de prison dont 18 mois ferme et une amende de 50 000 DA par le tribunal criminel de Blida. Quant à son coaccusé, Benabdellah Abdellah, il a écopé d’une peine de trois ans de prison, dont 18 mois ferme.

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