Chabi Ouardia
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L’assemblée générale ordinaire de la Fédération algérienne de football (FAF), s’est tenue ce lundi 5 avril à l’hôtel Sheraton d’Alger. Les bilans moral et financier présentés par le bureau fédéral sortant ont été adoptés par les membres de l’assemblée.
L’assemblée élective est prévue dans 10 jours, jeudi 15 avril. Le président sortant Kheireddine Zetchi a confirmé ce que l’on savait déjà, à savoir qu’il ne briguera pas un second mandat à la tête de la Fédération algérienne de football.
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À deux semaines du scrutin, aucun prétendant n’a pour l’heure annoncé officiellement sa candidature. Mais les tiraillements et la dénonciation d’ « anomalies » ont déjà commencé.
Présent à l’assemblée générale de ce lundi, l’ancien patron de la FAF, Mohamed Raouraoua, a jeté un véritable pavé dans la mare en remettant en cause la probité de celui qui est désigné président de la commission de candidatures pour l’assemblée élective.
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« La corruption est imprescriptible«
Il s’agit d’Abdelmadjid Yahi, l’ancien président de l’US Chaouia. Pour Raouraoua, Yahi ne peut pas présider une commission d’une telle importance, car il a fait l’objet dans le passé d’une radiation à vie.
« On a mis un président de la commission électorale qui était radié à vie. Dans les statuts de la FAF et de la FIFA, la corruption est imprescriptible. M. Yahi a été radié à vie, il a été réhabilité et aujourd’hui on le nomme président de la commission électorale. On aura tout vu », a déclaré celui qui présida la FAF à deux reprises (2001-2005) et (2009-2017).
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Depuis son éviction de la tête de la FAF en 2017, Mohamed Raouraoua ne ratait pas une occasion pour attirer l’attention sur les défaillances dans la gestion de son successeur Kheireddine Zetchi.
Yahi a été radié à vie en 2016, alors que la FAF était dirigée par Raouraoua avec lequel il entretenait des relations exécrables. Yahi avait fait état, dans des déclarations à la presse, d’arrangement de matchs dans les différents niveaux du championnat national.
L’assemblée élective de la FAF intervient dans un contexte tendu, marqué par un long bras de fer entre le président sortant et le ministre de la Jeunesse et des Sports, le second s’opposant au projet d’amendement des statuts de la fédération initié par le premier.
