
En Algérie, la récupération par l’État des fonds détournés par les oligarques déchus se poursuit. À l’ouest du pays, 14 stations-services ont été récupérées par Naftal, annonce l’opérateur public de distribution de carburants et de produits pétroliers.
Les stations en question appartenaient à une société confisquée par la justice après la condamnation de son propriétaire à la prison dans des affaires liées à la corruption.
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“Dans le cadre de l’engagement de l’État algérien à poursuivre la voie des réformes économiques et à récupérer le patrimoine national afin de l’utiliser au service du développement économique, Naftal a repris 14 stations-service confisquées situées dans différentes régions de l’ouest du pays”, indique la société dans un communiqué diffusé ce jeudi 16 octobre.
L’État poursuit la récupération des biens des oligarques déchus
La même source ajoute que les travailleurs de ces stations ont été intégrés aux ressources humaines de l’entreprise. Cette démarche “reflète l’engagement de Naftal à assurer la continuité des activités et la préservation des emplois, à garantir la stabilité professionnelle et sociale et à renforcer le rôle de l’entreprise dans le soutien de la politique économique nationale”, lit-on dans le communiqué.
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La récupération par l’État et la relance des projets détournés se poursuit à une cadence accélérée.
En septembre dernier, le Premier ministre Sifi Ghrieb a inauguré une usine de trituration de graines oléagineuses à Jijel, confisquée par la justice à l’ex-groupe Kouninef et reprise par la holding publique Madar. Le 7 octobre, il a relancé dans le même cadre une usine de rond à béton sise dans la wilaya de M’sila.
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Le 9 octobre, le président Abdelmadjid Tebboune a déclaré que l’État a récupéré 30 milliards de dollars de fonds détournés par la issaba (bande ou oligarques déchus).