Ali Idir
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« Utilisation des sciences nucléaires au service du progrès » en Algérie. C’est par ces motifs que le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) a décrit l’objectif du partenariat de l’organisation qu’il dirige avec l’Algérie.
L’Argentin Rafael Mariano Grossi a entamé mardi 20 octobre une visite de travail en Algérie où il a rencontré de hauts responsables avec lesquels il a exploré les possibilités de partenariat dans divers domaines où la science nucléaire peut apporter un plus au développement.
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M. Grossi a été reçu par le ministre des Affaires étrangères Ahmed Attaf. L’entretien a porté sur la coopération dans “des domaines à impact concret tels que la gestion de l’eau, les soins contre le cancer et la sécurité alimentaire”, a révélé le DG de l’AIEA. “Cette visite marque le début d’un nouveau dynamisme dans notre partenariat”, a-t-il écrit sur X.
Ravi d’être en 🇩🇿 Algérie, un partenaire clé de l’@IAEAorg dans l’utilisation des sciences nucléaires au service du progrès.
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J’ai eu un échange fructueux avec @AhmedAttaf_Dz du @Algeria_MFA sur notre coopération dans des domaines à impact concret tels que la gestion de l’eau,… pic.twitter.com/MKamSz6dww
— Rafael Mariano Grossi (@rafaelmgrossi) October 20, 2025
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Rafael Grossi a également rencontré trois autres membres du gouvernement algérien en charge de secteurs où les techniques nucléaires peuvent être d’un grand apport : les ministres de l’Energie Mourad Adjal, de l’Agriculture Yacine Oualid et de la Santé Mohamed Seddik Ait Messaoudene.
“L’Algérie continue de faire face à l’une des pires sécheresses depuis des décennies, affectant les ressources en eau et l’agriculture”, a indiqué le DG de l’AIEA à l’issue de sa rencontre avec Yacine Oualid, promettant de “renforcer la coopération dans le cadre du programme Atoms4Food de l’IAEA, “afin de contribuer à relever ce défi” et d’apporter le soutien de l’agence pour améliorer la gestion de l’eau grâce aux sciences nucléaires.
Avec Mourad Adjal, ministre de l’Energie, Rafael Grossi a échangé sur le soutien de l’AIEA aux projets de l’Algérie visant à introduire l’énergie nucléaire, pour renforcer la sécurité énergétique, le dessalement de l’eau, l’agriculture et d’autres domaines où “les sciences nucléaires peuvent faire une réelle différence”.
AIEA : aider l’Algérie à maintenir “les plus hauts standards de sûreté et de performance”
Rafael Mariano Grossi par ailleurs relevé avec satisfaction que le CHU de Bab El-Oued et le Centre anticancer Pierre et Marie Curie (CPMC) “forment conjointement un centre de référence Rays Of Hope de l’AIEA” et “contribuent à élargir l’accès au diagnostic et au traitement du cancer en Algérie et au-delà”. Rays Of Hope (Rayons d’espoir) est un programme de l’agence internationale visant à faciliter l’accès aux soins nucléaires dans le monde.
“J’ai remercié Mohamed Seddik Aït Messaoudene pour la générosité de l’Algérie dans la formation et le soutien des professionnels de santé d’autres pays africains”, a fait savoir le directeur général de l’AIEA.
Celui-ci s’est évidemment rendu au réacteur nucléaire de recherche de Draria, à Alger, qu’il décrit comme une installation qui “soutient la science, l’éducation et l’innovation depuis plus de trois décennies”.
“Ce type de réacteurs de recherche sont essentiels pour faire progresser les applications nucléaires, de la médecine aux sciences des matériaux”, a souligné M. Grossi, qui s’est engagé à appuyer l’Algérie dans le maintien “des plus hauts standards de sûreté et de performance”.
