Créances impayées dans le BTP : la solution provisoire de Sellal

Le premier ministre, Abdelmalek Sellal, a autorisé les entreprises à ne pas payer les impôts et taxes exigibles en attendant le recouvrement de leurs créances auprès des administrations publiques. La nouvelle a été annoncée par le président du FCE, Ali Haddad, aux membres de son organisation patronale, dans un courrier daté du jeudi 27 avril, dont nous détenons une copie.

 » Je vous informe qu’une instruction de M. le Premier ministre vient d’être adressée aux administrations et organismes concernés leur demandant de surseoir au paiement des impôts, taxes et cotisations sociales exigibles jusqu’au recouvrement, par les entreprises liées par des contrats de réalisation de projets publics, des paiements qui leur sont dus », écrit Ali Haddad dans son message.  

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Le patron des patrons affirme avoir « porté les difficultés » de recouvrement des créances « à la connaissance des hautes autorités et plaidé pour que des solutions urgentes soient mises en œuvre afin de réduire le poids qui pèse sur les entreprises concernées ». Le Premier ministre a donc répondu avec une solution provisoire, sans s’engager à payer les entreprises. Dans le BTP, le montant des créances détenues par les entreprises auprès des administrations dépasse 130 milliards de dinars. Le gouvernement a suspendu le paiement des factures des entreprises étrangères, après avoir arrêté de payer les entreprises nationales, faute d’argent. 

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