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À Alger, les produits importés commencent à se raréfier

À Alger, les produits importés commencent à se raréfier

NEWPRESS

Les magasins d’Alger se vident des produits importés. Avant même l’entrée en vigueur de la liste des 851 articles interdits à l’importation, hier mercredi, de nombreux produits étaient déjà indisponibles sur les étals des magasins. Si dans certains quartiers huppés de la capitale, les supérettes proposent encore des produits importés, ce n’est pas le cas dans la majorité des magasins.

À l’hypermarché Ardis, les employés semblent avoir du mal à remplir les étals. Faute de produits importés, certains rayons se vident, ou le sont carrément. « Ce sont les derniers paquets », répond un employé à notre question à propos d’un rayon de biscuits importés de France. « Désormais, il n’y a que des produits locaux », ajoute-il. Les clients semblent résignés. « On achète algérien et rien qu’algérien », lance un client.

Comme dans tous les magasins, les derniers produits importés se vendent cher. À titre d’exemple, le paquet de biscuite fabriqué en France coûte 375 DA, le bocal de Nutella de 750 grammes est à 990 DA.

Les produits alimentaires importés ne sont pas les seuls à se raréfier. Les téléphones portables, les produits électroménagers le sont également. Heureusement que la production nationale existe. « Actuellement, nous proposons beaucoup des produits locaux de marques Condor ou Iris », reconnait un vendeur. « Avec l’arrivée sur le marché d’autres marques de téléphones fabriqués en Algérie comme Samsung, il y aura plus de choix », espère-t-il.

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