Ali Haddad, qui participe à Athènes au sommet UE-Monde arabe (29-30 octobre), a vanté la « stabilité » de l’Algérie et plaidé pour des « solutions économiques et sociales » aux problèmes liés au terrorisme et à l’immigration.
« Aujourd’hui, l’Algérie est perçue comme l’un des pays les plus stables de la région. Cette stabilité, cette paix chèrement acquise qui lui permet de faire sa transformation économique en toute sérénité n’a été recouvrée qu’au prix d’efforts colossaux menés sur tous les fronts », a souligné le président du FCE, en rappelant que l’Algérie a vécu une « tragédie des plus sombres et destructrices » durant les années 1990.
Pour Ali Haddad, la lutte contre le terrorisme et l’émigration clandestine « nécessite certes la mobilisation de moyens humains et matériels et des ressources financières conséquentes », mais les solutions aux problèmes de terrorisme, de radicalisme religieux et de l’immigration incontrôlée « sont aussi économiques et sociales ».
Le président du FCE a estimé que la conjoncture était marquée par « la réémergence, un peu partout dans le monde, des égoïsmes nationaux et des tentations de replis communautaires que nous devons considérer avec la plus grande lucidité. » « Les pays de la méditerranée, de l’Afrique et du Moyen-Orient doivent refuser de se soumettre à cette fatalité », a-t-il soutenu.
À l’adresse des Européens, il a jugé qu’il était « temps » d’envisager une « refondation profonde » de la coopération, « en axant nos efforts sur la construction d’écosystèmes communs d’innovation, de créativité, de formation, d’apprentissage, de promotion de l’entrepreneuriat notamment des jeunes et des femmes et de préservation de l’environnement et de notre planète ».
Sans faire de propositions concrètes, Ali Haddad a appelé pour innover « en matière de création de nouveaux espaces d’action et de concertation. « Nous sommes convaincus que le monde de l’Entreprise et les intérêts économiques mutuels bien compris sont un élément de renforcement et de garantie de la stabilité de la sécurité, et de l’esprit de bon voisinage », a-t-il dit.