La défense de l’ancien ministre du Travail Mohamed El Ghazi, impliqué dans l’affaire de Mme Maya, la supposée « fille cachée » de Abdelaziz Bouteflika, a soutenu devant le tribunal de Chéraga que son client ne peut être jugé car atteint de troubles mentaux, rapporte, ce mercredi 7 octobre, le journal el Hayat.

Les avocats ont expliqué que M. El Ghazi a été ausculté par un neurologue qui s’est contenté d’effectuer une expertise physiologique, ajoute la même source. Ils ont ainsi demandé la désignation d’un psychiatre pour déterminer si l’accusé est apte ou non à subir un procès.

Fin août dernier, les présents dans la salle d’audience du même tribunal avaient rapporté que l’ancien ministre « tremblait » dans le box des accusés. Le Soir d’Algérie avait alors expliqué qu’il souffrait de la maladie de Parkinson.

Mohamed El Ghazi a été arrêté en juillet 2019, ainsi que son fils et plusieurs anciens hauts responsables, suite à la découverte d’importantes sommes d’argent et des bijoux dans une villa de Moretti, appartenant à une certaine Mme Maya, présentée comme étant la « fille cachée » de l’ancien président de la République Abdelaziz Bouteflika. El Ghazi est poursuivi en sa qualité d’ancien wali de Chlef.