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Affaire « Mme Maya » : un ancien ministre remis en liberté

Un ancien ministre du Travail, condamné dans le cadre de l’affaire de « Mme Maya » a quitté la prison de Koléa mercredi 3 août, après avoir bénéficié de la liberté conditionnelle

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L’ancien ministre du Travail et ex-wali de Chlef, Mohamed Ghazi, a quitté la prison de Koléa mercredi 3 août, après avoir bénéficié de la liberté conditionnelle suite à une demande introduite par sa défense.

La demande de la défense fait suite à l’état de santé jugé dégradé de l’ancien ministre, selon Ennahar.

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La Cour d’appel de Tipaza a confirmé, le 31 décembre 2020, la peine de 10 ans de prison ferme, assortie d’une amende d’un million DA à l’encontre de l’ex-wali de Chlef impliqué dans l’affaire Nachinache Zoulikha-Chafika dite « Mme Maya » ou « fille cachée de Bouteflika ». Une affaire de corruption dans laquelle sont impliqués également d’autres hauts responsables.

Les chefs d’accusation retenus contre les accusés sont notamment « blanchiment d’argent », « trafic d’influence », « octroi d’indus avantages », « dilapidation de deniers publics » , « incitation d’agents publics pour l’octroi d’indus avantages » et « transfert illicite de devises vers l’étranger ».

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La Cour d’appel de Tipaza a aussi confirmé la peine de 12 ans de prison ferme, assortie d’une amende de 6 millions DA prononcée contre Nachinache Zoulikha-Chafika dite « Mme Maya ».

Celle-ci avait bénéficié d’avantages et des projets d’investissements notamment à Chlef où elle a obtenu un appui pour la réalisation d’un parc d’attraction de 15 hectares, d’un bien immobilier de 5000 m².

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Lors du procès en première instance qui s’est tenu au mois d’octobre 2020, « Madame Maya » a affirmé devant le tribunal que les facilitations dont elle avait bénéficié pour la réalisation de projets d’investissement avaient été accordées sur intervention de l’ancien président Abdelaziz Bouteflika qui a ordonné à son secrétaire personnel, Mohamed Rougab, de lui arranger une rencontre avec le wali de Chlef Mohamed Ghazi.

Il a précisé que Bouteflika était « l’ami du père de Mme Maya depuis la révolution nationale », niant s’être présentée au wali en tant que fille de l’ancien président.

Ce que El Ghazi a démenti en déclarant au juge que Nachinache Zoulikha-Chafika s’est présentée, lors de leur première rencontre à Chlef, en tant que fille « cachée » du président. Il a ajouté avoir reçu « Mme Maya » sur recommandation de Mohamed Rougab, secrétaire personnel du président de la République à l’époque.

A noter qu’il y a une semaine, l’ancienne ministre de la Culture sous Bouteflika, Khalida Toumi a quitté la prison de Koléa après avoir bénéficié de la liberté conditionnelle suite à un pourvoi en cassation introduit par sa défense.

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