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Algérie : le cri déchirant de la mère d’une brillante bachelière harcelée

Une mère a publié un témoignage poignant sur le harcèlement subi par sa fille, brillante lauréate au Bac 2025 en Algérie.

Algérie : le cri déchirant de la mère d’une brillante bachelière harcelée
Par andreaobzerova / Adobe Stock
Aicha Merabet
Durée de lecture 2 minutes de lecture
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Temps de lecture 2 minutes de lecture

L’autorité de régulation de l’audiovisuel en Algérie ne cesse de mettre en garde contre les conséquences psychologiques lourdes qui peuvent découler de la diffusion par les médias d’interviews de candidats ou de lauréats des examens scolaires. Et ce n’est pas sans raison.

La mère d’une brillante lauréate du BAC 2025 a partagé un témoignage poignant sur la page Facebook “Femme algérienne”. Sa fille vient de décrocher le baccalauréat 2025 avec une très belle moyenne, 16,70/20. Mais sa joie s’est transformée en cauchemar après la diffusion par des médias de ses impressions à chaud.

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Selon le témoignage de sa mère, la jeune fille a toujours rêvé de devenir médecin, comme son défunt père. En apprenant son succès au Bac avec une telle moyenne, elle a compris qu’elle est plus proche que jamais de réaliser son rêve. Pour accéder à la faculté de médecine, une moyenne de 16/20 au Bac est exigée en Algérie.

Au micro d’un média, elle a exprimé spontanément sa joie en langue française, qu’elle maîtrise bien. Ce qui lui a valu d’être attaquée et insultée par certains internautes sur les réseaux sociaux.

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Une jeune bachelière “brisée” après des attaques sur les réseaux sociaux

Très fragile vu son âge, la fille est très affectée par ces attaques et les remarques désobligeantes qui lui sont faites, du genre : “mal éduquée”, “fille sans hidjab ni pudeur”, “fille de française”, “tu ne nous représente pas”…Selon sa mère, ces insultes l’ont brisée. Elle fait une dépression, elle s’isole et ne veut plus entendre parler de Bac ou de fête.

Lors des examens du BEM (brevet de l’enseignement moyen) début juin dernier, l’autorité nationale indépendante de régulation de l’audiovisuel (Anirav) avait adressé une sévère mise en garde contre la diffusion des impressions des élèves mineurs “au mépris de la réglementation”, soulignant que cela peut “les exposer ultérieurement au harcèlement numérique et aux moqueries sur les réseaux sociaux, avec des conséquences psychologiques dévastatrices qui peuvent les marquer à vie”.

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Après les résultats du BAC le 20 juillet, la même instance a dénoncé, jeudi 23 juillet, la diffusion par un site électronique des impressions d’une lauréate qui a critiqué ses enseignants. Des médias ont diffusé des interviews de mineurs, alors que la loi ne le permet pas.

TSA +