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Algérie : le projet de déchéance de nationalité refait surface

Des députés ont annoncé avoir proposé un projet de loi sur la déchéance de nationalité algérienne. Une première tentative du genre a échoué en 2021.

Algérie : le projet de déchéance de nationalité refait surface
Des parlementaires ont déposé au bureau de l'APN un projet de loi sur la déchéance de nationalité algérienne / Par-mehdi33300 / Adobe Stock
Rafik Tadjer
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Trois ans après, on parle de nouveau en Algérie de la déchéance de la nationalité pour les auteurs de certains faits graves. Des députés viennent de déterrer le projet envisagé en 2021 avant d’être rapidement abandonné la même année.

Des parlementaires, représentés par le député Hicham Sifer, du Rassemblement national démocratique (RND), ont déposé au bureau de l’Assemblée populaire nationale (APN) un projet de loi prévoyant la possibilité de déchoir de la nationalité algérienne “acquise ou d’origine”, tout citoyen qui commet à l’étranger des actes susceptibles de porter gravement atteinte aux intérêts de l’État, à l’unité nationale ou “fait preuve de loyauté envers un autre pays tout en persistant à renoncer à sa loyauté à l’État algérien”.

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La même mesure est proposée à l’encontre de quiconque “a fourni des services à un autre pays avec l’intention de nuire aux intérêts de l’Algérie”, ou qui “travaille pour des forces militaires ou de sécurité étrangères et qui continue à leur fournir une assistance malgré un avertissement du gouvernement algérien”.

Déchéance de la nationalité algérienne : une proposition de projet de loi devant l’APN

Les auteurs de la proposition visent également les ressortissants algériens qui traitent avec un État ou une entité hostile, ou qui sont “actifs au sein d’un groupe ou d’une organisation terroriste ou subversive, quelle que soit sa forme ou son nom, ou le financent et le promeuvent d’une manière qui porte atteinte aux intérêts de l’État”.

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La proposition évoque aussi la déchéance de la nationalité acquise quand les faits sont commis en Algérie.

Dans une déclaration au média arabophone Ultra Al Djazaïr, Hichem Sifer a expliqué que “l’initiative n’est pas en porte-à-faux avec les dispositions de la Constitution, notamment son article 36”, soutenant qu’elle est “conforme aux mécanismes internationaux qui permettent aux pays de révoquer la citoyenneté de ceux dont il est prouvé qu’ils sont impliqués dans des actes qui menacent leur sécurité ou manquent  de loyauté envers eux”.

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Le gouvernement algérien avait annoncé en février 2021 la préparation d’un projet de loi portant sur la déchéance de la nationalité acquise ou d’origine à “tout Algérien qui commet à l’étranger des actes graves et préjudiciables aux intérêts de l’État et portant atteinte à l’unité nationale”. Le projet a toutefois été abandonné en avril de la même année.

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