
La justice algérienne a franchi un nouveau pas dans la lutte contre le trafic de stupéfiants, en publiant pour la première fois l’identité et les photos de deux trafiquants de drogue arrêtés en « flagrant délit ».
C’est ce que permet la nouvelle loi relative à la prévention et à la répression de l’usage et du trafic illicites de stupéfiants et de substances psychotropes qui a été publiée au Journal officiel n°43.
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L’article 43 bis 1 de cette loi dispose que « le ministère public peut, dans les infractions graves et/ou de flagrants délits prévus par la présente loi, publier des photos et/ou d’autres éléments d’identité des suspects, si cela s’avère nécessaire pour la préservation de la sécurité et de l’ordre publics, pour empêcher la réitération de l’infraction ou pour permettre l’arrestation des suspects ».
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Mardi, le tribunal de Sidi M’hamed (Alger) a indiqué avoir traité une affaire liée à un « réseau criminel organisé transnational s’adonnant au trafic de drogue et de comprimés psychotropes ».
Cette affaire a été traitée « conformément aux dispositions de l’article 11 du Code de procédure pénale et de l’article 34 bis 1 de la loi n° 25-03 modifiant et complétant la loi n° 04-18 relative à la prévention et à la répression de l’usage et du trafic illicites de stupéfiants et de substances psychotropes », selon le communiqué.
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Le parquet à « compétence territoriale élargie porte à la connaissance de l’opinion publique que dans le cadre de la lutte contre les crimes liés aux drogues et substances psychotropes ainsi qu’au crime organisé transnational, le tribunal de Sidi M’hamed a traité une affaire relative à un groupe criminel organisé transnational », a ajouté le communiqué.
Lutte contre le trafic de drogue en Algérie : deux personnes arrêtées en flagrant délit
Le groupe criminel est composé de huit personnes, dont deux ont été arrêtées en « flagrant délit » de trafic de stupéfiants, indique le parquet. En plus de leurs photos, leur identité a été dévoilée : il s’agit de Ataf El Hadi, 51 ans, et Neguazzi Rabah (34 ans) qui ont été arrêtés en « possession d’une quantité considérable de comprimés psychotropes de type ecstasy, pesant 143.9 kg, soit l’équivalent de 235.466 comprimés, ainsi que 458 grammes de cocaïne », précise le parquet.
L’enquête préliminaire sur cette affaire a été menée par les services de la première division de la Police judiciaire de la Sûreté de wilaya d’Alger. Elle a abouti à « l’arrestation de cinq suspects, tandis que trois autres sont toujours en état de fuite », selon le communiqué.
Les cinq mis en cause ont été présentés mardi 19 août devant le Parquet de la République. Après leur audition par le juge d’instruction, ils ont été placés en détention provisoire. Ils sont poursuivis pour « importation, transport, stockage et détention, de manière illégale, de drogues synthétiques et de psychotropes, dans le cadre d’un groupe criminel organisé transnational, aux fins de porter atteinte à la sécurité nationale et à l’ordre public, ainsi que pour trafic dangereux portant atteinte à la sécurité et à la santé publiques et pour blanchiment d’argent dans le cadre d’un groupe criminel », a détaillé le parquet.
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