Originaire d’Oran, établie à Montréal – Québec, Canada-, l’artiste algéro-canadienne Parazar est une révélation musicale inattendue !
Du haut de ses 27 ans, la jeune rappeuse s’est découvert une passion pour cette discipline alors qu’elle se projetait dans une carrière tout autre : l’humour.
Là-voilà aujourd’hui cartonner avec de nouveaux sons qui mélangent rap francophone, darija algérienne, musique raï et expressions marrantes !
D’humoriste à rappeuse : le parcours de Parazar
Parazar, de son vrai nom Houria, voulait faire rire. Humoriste en herbe et créatrice de contenu comique, l’artiste s’imaginait déjà sur la scène, mais pas pour rapper, jusqu’au jour où elle enregistre une chanson pour un projet humoristique.
« J’avais en tête d’être sur scène, mais je pensais que mon chemin me réserverait l’humour. Finalement, le rap est arrivé par hasard, et je me suis virée de bord ! », déclarait-elle dans les colonnes du quotidien montréalais Métro en 2023.
« Par hasard », c’est de là qu’elle a imaginé son nom de scène, Parazar. Quelque temps plus tard, elle fait la rencontre de celui qui deviendra son bras droit artistique : Fifi (Cherif El Hallak), compositeur.
Ensemble, ils produisent l’EP « C’est Live », un mini-album hybride entre rap et sons raï. Parazar vient d’affirmer son identité musicale unique.
Eh oui, la jeune artiste d’origine algérienne a immédiatement affiché un style qui lui est propre : un flow agile, une plume aiguisée bilingue, et une authenticité culturelle qu’elle assume fièrement.
« En Algérie, j’ai compris ce qui me manquait »
En quelques années à peine, Parazar passe des auditions de l’émission francophone québécoise « La fin des faibles » à la finale du concours, et encore une fois, c’est le hasard qui l’amène sur les scènes.
« J’ai vu la réalité de faire des chansons et j’ai eu un coup de cœur ! », dit-elle. Son chemin dans la musique était pourtant tracé d’avance.
En plus de son père trompettiste qui l’a très tôt initiée à la musique, la jeune rappeuse a fait du théâtre, maîtrise l’art de l’improvisation et manie l’humour comme personne, et tout cela, elle s’en sert pour composer ses morceaux.
Actuellement en Algérie pour la tournée de son nouveau clip « Ghir Hak » (soit « Juste comme ça »), Parazar confie au micro de Liiktv : « Avec la chanson Ghir Lik, ce qui était important pour moi, c’était de mettre ma culture en avant ».
La double culture de la rappeuse transparaît dans son rap, où elle mêle français et arabe algérien, et évoque aussi bien Oran que Montréal.
« On descendait quand on pouvait en Algérie. On avait retrouvé quelque chose qui nous manquait là-bas, mais qu’on ne comprenait pas », exprime-t-elle, ajoutant que depuis qu’elle est en Algérie pour sa petite tournée, « j’ai compris ce qui me manquait, ce qui circulait dans mon sang ».
« J’aime bien qu’on retrouve mon côté américain et mon origine algérienne »
Il faut dire que Houria, alias Parazar, se sent revivre depuis qu’elle est dans son pays d’origine : « Quand on arrive à Oran, les gens sourient. C’est la musique, c’est l’ambiance, c’est l’hospitalité ».
@parazar31 Coup de cœur ❤️ @Dj khilis officiel @RIM’K #alger #newmusic #pourtoi #fyp #شعب_الصيني_ماله_حل😂😂 #algeria #parazar #tiktokdz #🇩🇿 ♬ son original – parazar31
Elle révèle que « des sons festifs » sont déjà prêts et promet : « Ça va être lourd ! », ce qu’apprécient déjà ses fans.
Sur les réseaux sociaux, Parazar casse les codes et propose un contenu divers entre rap, chant, blagues, clins d’œil à sa culture algérienne et ambiance bonne vivante.
Les internautes qui la découvrent voient en elle une Diam’s 2.0, tant la ressemblance avec le rap et le panache de l’ex-rappeuse française est frappante ; tandis que d’autres y voient une voix prometteuse pour le rap francophone et pour la diaspora algérienne.
« Dans ma personnalité, autant que dans ma musique, j’aime bien qu’on retrouve les deux côtés, c’est-à-dire mon côté un peu plus américain et mon origine algérienne », exprime l’artiste dans la vidéo Instagram du média vidéo Liik.
SUR LE MÊME SUJET :
Une chanteuse française reprend Matoub Lounes et fait un carton