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Allemagne : le Bayern s’impose à l’arraché à Wolfsburg

Allemagne : le Bayern s’impose à l’arraché à Wolfsburg

Munich a souffert samedi contre le modeste Wolfsburg, à trois jours de son match de Ligue des champions contre Besiktas, mais s’est finalement imposé 2-1 grâce à un pénalty de Lewandowski dans le temps additionnel.

Avec 59 points, les Bavarois se rapprochent, après 23 journées, match après match, d’un sixième titre consécutif. Derrière eux, Leverkusen, vainqueur à Hambourg (2-1), prend très provisoirement la deuxième place avec 38 points.

Mais les deux premiers poursuivants du Bayern avant cette journée, Leipzig (38 pts) et Dortmund (37 pts) ne jouent respectivement que lundi à Francfort et dimanche à Mönchengladbach.

Pour cette rencontre contre une équipe de Wolfsburg en crise, qui n’avait remporté qu’un seul de ses huit derniers matches de championnat, l’entraîneur du Bayern Jupp Heynckes avait -comme prévu- ménagé la plupart de  ses cadres, en prévision du 8e de finale aller de Ligue des champions mardi à Munich contre le champion de Turquie Besiktas.

La ligne de défense bis (Rafinha, Martinez, Süle, Bernat) débutait le match, en lieu et place de Kimmich, Hummels, Boateng et Alaba. Devant, Müller et Lewandowski étaient sur le banc, tandis que Coman et James étaient restés à Munich, au repos.

La paire Robben/Ribéry était en revanche bien fidèle au poste, de même que l’ex-Lyonnais Corentin Tolisso, dans un rôle de plaque tournante devant sa défense centrale en début de match, puis de plus en plus à l’attaque lorsque son équipe a dû courir après le score.

– Secoués par Heynckes –

Et les champions en titre ont été pris à froid. Après avoir monopolisé le ballon dès le coup d’envoi, ils ont encaissé un but à la 8e minute, Daniel Didavi prenant le dessus de la tête sur Bernat sur la toute première attaque de Wolfsburg (1-0).

Avec une seule occasion en première période, ce Bayern expérimental manquait d’automatismes mais aussi d’envie et de conviction, peut-être déjà tourné vers le match de mardi.

« Nous n’avons pas fait un mauvais match », a analysé Thomas Müller après la rencontre. « Mais nous n’avons pas été suffisamment déterminés, pas assez directs en première période. En deuxième période, nous avons montré que nous voulions gagner ce match. »

Probablement secoués dans le vestiaire par un Jupp Heynckes qui ne cachait pas son agacement, les Bavarois appuyaient en effet sur l’accélérateur après la pause, avec notamment un Tolisso très actif, qui provoquait d’abord un pénalty, manqué par Robben (53e), avant d’échouer sur le gardien quelques minutes plus tard.

Mais c’est Thomas Müller, entré à l’heure de jeu, qui donnait l’impulsion décisive. Après un duel gagné en milieu de terrain, l’international allemand servait Robben, dont le centre trouvait Wagner en pointe pour l’égalisation (1-1, 64e).

La suite fut conforme au statut des deux équipes: une attaque-défense sur le but de Wolfsburg. Après Müller, Alaba et Lewandowski entraient en jeu, histoire de muscler le jeu du Bayern. Et comme il l’a fait tant de fois en Bundesliga, le « Rekordmeister » finissait par triompher dans le temps additionnel, grâce à un pénalty de Lewandowski (90+1) consécutif à une faute sur Robben.

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