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Attaque du 7 octobre : un journal français démonte les mensonges d’Israël

Attaque du 7 octobre : un journal français démonte les mensonges d’Israël

Depuis l’attaque du Hamas samedi 7 octobre, la propagande israélienne tente de justifier et de faire accepter à la communauté internationale son agression sans précédent sur la bande de Gaza en accablant le mouvement palestinien de crimes qu’il n’a pas connu.

L’attaque a fait 1.200 morts, mais plus de deux mois après, la communauté internationale prend conscience que les exactions imputées aux combattants du Hamas n’ont pas eu lieu et qu’il s’agit d’une opération de mystification de grande ampleur.

Les allégations viennent d’être démontées une à une par le service « Check-News » du journal français Libération.

« Les données disponibles confirment que certaines horreurs initialement décrites n’ont pas eu lieu », écrit le journal dans un long article consacré au sujet et contenant des « descriptions choquantes » sur la mystification sciemment entretenue.

« Le 7 octobre est un authentique massacre, mais aussi un objet de propagande de guerre ». Telle est la conclusion du journal français qui s’interroge si les plus hauts responsables israéliens, à leur tête le Premier ministre Benyamin Netanyahou et le président Isaac Herzog, n’ont pas « diffusé sciemment des contre-vérités », afin de « rallier l’opinion internationale ».

Cette propagande israélienne a axé particulièrement sur de prétendus meurtres d’enfants lors de l’attaque du 7 octobre. Le mensonge de « 40 bébés massacrés par le Hamas » est parti d’une déclaration d’une correspondante de la chaîne israélienne i24 News (détenue par le milliardaire français Patrick Drahi), à partir d’un Kibboutz qui venait d’être libéré, le 10 octobre. Elle a dit tenir l’information d’un soldat israélien.

Sans plus. Deux mois après, Check News de Libération affirme que cela est faux, en voulant pour preuve les chiffres de l’Institut israélien des assurances. Seule la mort d’un bébé de 10 mois est confirmée.

Le journal français affirme sur la foi de ses investigations qu’il y a eu 35 mineurs, dont 7 enfants de moins de 10 ans qui ont été tués le 7 octobre. Le massacre de 40 bébés est donc un gros mensonge israélien. Surtout, il n’y a eu aucune décapitation, contrairement à ce qui a été ressassée.

Massacre de bébés, viols… : les mensonges d’Israël démontés par le journal Libération

Libération parle de « pures inventions, que rien ou presque ne rattache à des faits avérés ». C’est le cas par exemple de ce rabbin qui aurait raconté à un officier avoir vu des bébés « pendus en rang » sur une corde à linge, avec « les soutien-gorge de leurs mères. »

Parmi les colporteurs des mensonges, Libération a identifié un certain Yaron Buskila qui fait partie de l’Israel Defense and Security Forum (IDSF), une organisation d’ancien généraux dont l’objectif est de défendre à l’international « l’idée que la paix d’Israël ne pourra s’obtenir que par la force » et de « façonner et d’influencer le récit quant aux besoins de sécurité nationale d’Israël ».

Buskila a affirmé à un journal local avoir vu de ses yeux « des bébés qui ont été pendus à une corde à linge ». C’est un responsable de l’armée israélienne qui lui a soufflé de faire un tel témoignage, d’après les investigations de Check-News.

Il arrive même à des organisations « caritatives » israéliennes de mentir sur l’attaque du 7 octobre. Comme celle dénommée Zaka, animée par des juifs orthodoxes et dont l’activité consiste à récupérer les corps de victimes de terrorisme afin de les enterrer suivant les rituels juifs.

Un de ses membres, Yossi Landau, a témoigné dans des multiples interviews, de nombreuses atrocités commises, « sans que la véracité des faits rapportés ne soit jamais questionnée », pointe Libération.

Il a notamment déclaré avoir vu au kibboutz de Be’eri « 20 enfants ensemble, les mains liées dans le dos, et ils ont été abattus et brûlés, en deux piles ».

Ce récit a été repris à large échelle, y compris par Netanyahou lors d’une discussion avec le président américain Joe Biden, mais il est « contredit par ce que l’on sait aujourd’hui », écrit Libération qui rappelle que dix mineurs, des adolescents pour la plupart, sont morts dans le massacre de Be’eri et « ils n’ont pas été regroupés ensemble ».

C’est le même Yossi Landau qui a raconté avoir vu une femme enceinte, le ventre ouvert et son fœtus poignardé. Cette fois, c’est un journal israélien (Haaretz) qui a détruit le mensonge. Les habitants de l’immeuble où se serait déroulé la scène lui ont affirmé qu’aucune femme enceinte n’y habitait.

Les autorités israéliennes au plus haut niveau, dont la première dame Michal Herzog, ont aussi soutenu qu’il y a eu des viols massifs le 7 octobre. Une vidéo censée le prouver circule sur les réseaux sociaux. Selon Check-News, la vidéo en question date de 2018 et montre des sévices d’un cartel mexicain de la drogue.

La femme du Premier ministre a eu aussi son gros mensonge vite démenti. Sara Netanyahou a écrit à plusieurs « premières dames » les informant qu’une femme prise en otage par le Hamas a accouché en captivité. La famille de l’otage, une Thaïlandaise, a démenti. L’otage a été libérée lors de l’échange de prisonniers et il s’est avéré que la femme de Netanyahou a menti.

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