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Au lendemain de la démission de Haddad, le FCE s’enfonce dans la crise

Au lendemain de la démission de Haddad, le FCE s’enfonce dans la crise

Depuis hier jeudi 28 mars, le Forum des chefs d’entreprises (FCE) n’a pas de président. Selon les statuts de l’organisation patronale, c’est « le doyen d’âge des vice-présidents (qui) assure l’intérim durant les trois mois nécessaires à la convocation de l’Assemblée Générale ordinaire appelée à élire le Président ».

Mais le doyen en question refuse. Dans une correspondance adressée, jeudi soir, à la direction du FCE, Hocine Mansour Metidji décline : « J’ai le regret de vous annoncer que je n’ai ni la santé ni le temps pour assurer cette charge, pour laquelle je me désiste et vous prie d’inviter un autre vice-président à assumer la charge pour laquelle je lui souhaite plein succès. Merci de prendre acte de ma décision ».

Aucun autre candidat ne s’est manifesté pour le poste. Dans un contexte marqué par une révolte populaire qui n’épargne aucun organisme proche du pouvoir, prendre la tête du FCE peut s’avérer risqué. Le Conseil exécutif du Forum devrait se réunir la semaine prochaine, probablement le 2 avril pour tenter de trouver une première issue à la crise.

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