Carnage routier à Tamanrasset. Une violente collision entre un bus de transport de voyageurs et un véhicule utilitaire a fait, au moins, 34 morts et 11 blessés tôt dans la matinée de ce mercredi 19 juillet, a indiqué la Protection civile sur sa page Facebook. Sur sa page Tariki, la gendarmerie nationale fait état aussi de 34 morts et 11 blessés.

L’accident a été suivi d’un incendie. Les personnes décédées sont mortes brûlées, selon la même source. Le drame s’est produit vers 04h00 du matin à Outoul sur la Route nationale (RN 1) n°1 qui relie le Nord au Sud du pays. Un premier bilan provisoire fourni par la Protection civile faisait état de 9 morts, puis il a été revu à la hausse à 15, 32 puis 34 décès.

L’image de la collision entre le bus et la voiture de type pick-up témoigne de la violence de choc. Les deux véhicules sont calcinés et méconnaissables.

Cet accident pose à nouveau le problème de l’implication croissante des bus dans les drames routiers en Algérie.

Sur les routes et les autoroutes du pays, les chauffeurs de bus comme ceux des camions conduisent souvent dangereusement : vitesse excessive, non-respect du Code de la route, surcharge, conduite en état de fatigue…

Algérie : les bus de la mort

À la conduite dangereuse, s’ajoute l’état souvent déplorable des bus de transport de voyageurs, vétustes et mal entretenus.

Depuis le début de l’année, de nombreux accidents de la route ont causé de nombreux morts sur les routes du pays. Les camions et bus sont derrière les accidents les plus dramatiques en Algérie.

Le 5 juillet, huit morts ont été provoquées par un accident sur l’autoroute Est-Ouest à Hammam El Biban dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj. Deux jours après, le chauffeur du bus impliqué dans ce drame a été placé sous mandat de dépôt dans le cadre d’une enquête judiciaire.

Le 24 février dernier, 10 personnes ont été tuées après la chute du bus les transportant dans un ravin à Tikjda.

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