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Auditionné par le juge, le général Benhadid a plaidé son soutien à Gaid Salah

Auditionné par le juge, le général Benhadid a plaidé son soutien à Gaid Salah

Le juge d’instruction a auditionné, ce lundi 20 mai, le général à la retraite Hocine Benhadid sur le fond de l’affaire de la lettre ouverte qu’il a adressée au chef d’état-major de l’armée le 25 avril dernier, a indiqué à TSA son avocat Me Bachir Mechri. Le juge d’instruction a eu à écouter les arguments et les raisons qui ont poussé Benhadid à adresser la lettre à Gaid Salah.

Selon Me Mechri, « le général Benhadid a expliqué au juge ses intentions lorsqu’il a entrepris de rédiger la lettre ouverte. Tout en rejetant toute volonté de nuire ou d’affecter le moral de l’armée, Benhadid a expliqué clairement que son but majeur est de contribuer au règlement de la crise et d’aider le chef d’état-major à trouver une solution politique. Benhadid a dit clairement, simplement et avec force et conviction au juge d’instruction qu’il ne voulait pas laisser le chef d’état-major seul dans la situation de crise actuelle ».

L’espoir d’un non-lieu

Pour Me Mechri, « maintenant que Benhadid s’est exprimé sur le fond de l’affaire, ils peuvent le faire bénéficier d’une liberté provisoire ». « Ils peuvent même aller plus loin et rendre une ordonnance de non-lieu » soutient-il.

Questionné sur les arguments qui plaident en faveur d’une possible ordonnance de non-lieu en faveur de Benhadid, Me Mechri explique : « j’ai dit au juge que je défie quiconque qui peut trouver ne serais-ce qu’une seule phrase dans la lettre ouverte sur laquelle il peut bâtir une accusation contre Benhadid. Il n’y a pas une seule phrase dans ce cadre. Bien au contraire, Benhadid a voulu contribuer au règlement de la crise et aider Gaid Salah, tout comme il soutient l’institution militaire et le chef d’état-major ».

Dans ce contexte, Me Mechri affirme que « ceux qui ont placé Benhadid sous mandat de dépôt ont fait une mauvaise lecture volontaire de la lettre ouverte dans le but de porter atteinte au chef d’état-major et ce parce qu’ils ne veulent pas d’une solution politique, mais plutôt constitutionnelle ».

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