Des syndicats de l’éducation ont confirmé, ce dimanche 11 juin, la diffusion des sujets sur les réseaux sociaux quelques minutes après l’ouverture des enveloppes, malgré les dispositions adoptées par les autorités.

« Dix minutes après l’ouverture des enveloppes, les sujets ont été postés pour transmettre des réponses aux candidats qui ont accès à internet  », critique Meziane Meriane, porte-parole du Syndicat national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Snapest).

Certes, les fuites n’ont pas eu lieu avant le début des épreuves et elles n’étaient pas massives. Mais notre interlocuteur reste prudent. « En 2016, les fuites massives avaient commencé au deuxième jour », rappelle-t-il, avant de regretter le fait « qu’on n’arrive toujours pas à empêcher la diffusion des sujets malgré toutes les dispositions adoptées. Pour lui, il est nécessaire aujourd’hui de sévir ». « On ne connaît pas encore les résultats de l’enquête de la commission interministérielle sur la fraude et cela nous inquiète », dit-il.

Interrogé par TSA, Messaoud Boudiba du Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest) a estimé que « les premières épreuves se sont déroulées normalement à part la fuite des sujets (après l’ouverture des enveloppes) ». « Des altercations ont été enregistrées dans certaines wilayas où des chefs de centres ont voulu fouiller des enseignants chargés de la surveillance. Ces derniers ont refusé. Les directeurs de l’éducation sont intervenus », précise M. Boudiba.

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